Cameroun

Lorsqu'ils rencontraient des dignitaires ou lorsqu'ils présidaient des cérémonies, les chefs des Grasslands du Cameroun utilisaient des tabourets sculptés.

Dans beaucoup de trésors de chefs, à l'ouest comme au nord-ouest, on trouve des récipients en bois, plus ou moins décorés, destinés à garder le fard rituel, le peh.

This very old, superb mask has a glistening and varied patina of long use and, remarkably, it still has traces of varied pigments, especially red and yellow camwood.

Dans le nord du cameroun, à l'occasion des rituels agraires et de fécondité on voit intervenir le Masque Ma'bu de la société secrète du Ngwarong.

Mabuh est un masque justicier de l'association secrète kwifon. Il assiste aux funérailles organisées en l'honneur des initiés et apparaît à l'occasion d'autres cérémonies commémoratives.

Style ou la gestuelle : Se tenir le ventre à deux mains

Le Baba (sultan) de Rey-Bouba règne sur cinquante cinq mille sujets et son territoire est aussi grand que la Belgique et le Luxembourg réunis (35 000Km2).

Les Tikar, qui vivent au nord-ouest du Cameroun, voisins des Mambila et des Bamoun, confectionnent des petites statues en terre cuite aux traits souvent grotesques.

Over the course of the past few centuries the grasslands area of Cameroon has experienced frequent migrations, invasions and alliances which have brought many groups into close contact with their neighbors.

De par ses étonnantes formes bulbeuses, ce récipient pourrait avoir fait partie d'un contexte rituel.

Ces récipients, constitués d'un grand pot surmonté d'un plus petit, relié au précédent par des pieds creux, sont courants chez les populations du nord du Cameroun et leurs très proches voisins du Nigeria.

Les Kunggang appartiennent à une importante association de guérisseurs, responsables, entre autres choses, de la purification des villages et représentant, de ce fait, une force d'intervention contre la sorcellerie.

Lorsque l'on évoque les statuettes du Cameroun, on pense aux figures mu po des hauts plateaux du Grassland et bien sûr aux célèbres reliquaires bieri des Fang.

L'un des autels isoko privé est connu sous le nom de ivri, en référence à un esprit protecteur et également en relation avec le concept de détermination personnelle et des sculptures composites qui incarnent cette idée.

Deux photos et quelques observations Egerton ne fut pas le premier Européen à remarquer que Kwayep était un sculpteur majeur. En 1930, Frank Christol, ministre et missionnaire protestant français, photographia Kwayep. La photo montre un homme au visage sombre et aux pommettes saillantes portant un chapeau de batik. Il est assis sur un tabouret à cariatide, dont l'assise est soutenue par des figures masculines et féminines disposées en cercle, ce qui est considéré dans cette région comme un signe de rang. A ses côtés se dressent ses fils et ses apprentis qui tiennent de longs bâtons surmontés de sculptures figuratives,...

Cette statue a été sculptée dans un style totémique, brut et très abstrait, sans pour autant négliger les détails. Le sculpteur a percé des orifices dans le nez, la lèvre inférieure et les lobes des oreilles ornés de morceaux de métal.

Heaume de danse de taille exceptionnelle à deux visages, surmonté d'un couvre-chef en vannerie recouvert d'un fragment de tissu d'où partaient sans doute de grandes plumes.

La culture ancestrale duala donne à tout enfant un nom qui l'identifie par rapport à ses origines parentales et claniques. Ce nom, une triade généalogique destinée à son interpellation quotidienne, est en géné­ral rattaché à un proche parent, décédé ou vivant, et est complété par ceux du père et du grand-père.

Les Duala qui habitent la côte ont une culture traditionnelle marquée par la proximité de la mer, ce qui les distingue à maints points de vue des habitants de l'arrière-pays. Leur art des masques se caractérise principalement par des sujets animaliers en bois polychrome portant des cornes (buffles, antilopes des marais).

Ce masque anguleux présente les contours stylisés d'une tête de buffle. La face est divisée en zones géométriques peintes (peinture européenne) en noir, ocre, blanc et vert.

Chez cette femme moussai du nord du Cameroun, le souci de protéger les ouvertures du corps se combine avec celui de l'élégance dans cette parure compliquée qui réunit labrets, ornements de narines, colliers de perles.

Personnage magique, employé par sorciers ou guérisseurs appartenant à la secte de l'Iroumé, Bafia ou Bandjun, Cameroun.

Le Fon (roi) est le frère des animaux courageux et puissants. La nuit, il a le pouvoir de se transformer en panthère. Il hante alors la forêt, parcourt la savane, s'abreuve au torrent.

A l’audace du style expressionniste répondent la parfaite maîtrise des volumes et la sensibilité des modelés, faisant de ce masque archaïque l’un des plus remarquables du prestigieux royaume de Kom.

Masque sculpté dans une seule pièce de bois, recouvert de perles et de porcelaines. Les grands yeux ronds sont encadrés de sourcils puissants ornés de perles de verre tubulaires (le tissu sous-jacent apparaît par endroit).

Ce masque, au visage large et ouvert, a des traits proéminents, dans le style naturaliste du Grassland : des dents véritables sont insérées entre les lèvres.

Pierre Harter, le médecin qui acquit l'une des oeuvres de Kwayep ainsi que d'autres objets d'art du Cameroun alors qu'il y soignait la lèpre dans les années 1950 et 1960, et Raymond Lecoq, un historien de l'art français, documentèrent des œuvres qui reflètent parfaitement le style expressif des ateliers de Bawok.