La Côte d’Ivoire, en forme longue république de Côte d’Ivoire, est un pays membre de l’Union africaine. D’une superficie de 322 462 km2, elle est limitée au nord par le Mali et le Burkina Faso, à l’ouest par le Liberia et la Guinée, à l’est par le Ghana et au sud par l’océan Atlantique. La population est estimée à 26 594 750 habitants en 20175. La Côte d’Ivoire a pour capitale politique et administrative Yamoussoukro bien que la quasi-totalité des institutions se trouvent à Abidjan, son principal centre économique. Bien qu’elle ait pour langue officielle le français, plus de 60 autres dialectes sont parlés au quotidien. Elle a pour monnaie, le franc CFA. Le pays fait partie de la CEDEAO.
Lors de l'installation de Jenanande dans le centre du village d'Oussouye, le roi Aoumoussel fonda les deux boekin féminins Ewna et Kalahaj qui regroupaient les femmes en de vastes associations culturelles.
Masque en fonte de laiton. En apex un oiseau sur les côtés des "ailettes" et partant des joues deux défenses. Symbolique des masques de type Kpelye des Senoufo. Fine fonte de laiton à patine verte.
D'une superbe qualité plastique, cette statue deble est d'une grande ancienneté. Les jambes, dont le bois est tout particulièrement érodé, ont quasiment disparu.
Quelques masques de ce type, somme toute rare, sont venus enrichir les collections occidentales dans les années cinquante car, en raison de la popularité, de courte durée,-du culte de Massa, de nombreux objets sacrés ont alors été détruits ou vendus.
Chez les Sénoufo, la société masculine du poro dispose de nombreux types de masques qui, différents d'une région à l'autre, sont exhibés à l'occasion des funérailles des membres du poro mais aussi à l'occasion des cérémonies organisées au cours de trois cycles d'initiation d'une durée de sept ans chacun.
De forme rectangulaire, en bois dur, il est orné en ronde-bosse d'une statuette féminine au corps modelé dans un style classique : coiffe en cimier évoquant le caméléon, scarifications étoilées à l'ombilic.
Autrefois tambours de guerre, instruments d'appel des initiés du Poro, ils interviennent aujourd'hui lors d'enterrements et autres cérémonies pouvant concerner également le Tyekpa (société d'initiation féminine).
Les forgerons-sculpteurs savent donner une expression aux puissances dont l'action doit se révéler dans la sculpture, eux qui ont la compétence nécessaire pour matérialiser une force sans représenter son pouvoir.
Les statues gardiennes du poro se rattachent surtout au style fonombèlè. Ce sont les forgerons-sculpteurs qui savent donner une expression aux puissances dont l'action doit se révéler dans la sculpture, eux qui ont la compétence nécessaire pour matérialiser une force sans représenter son pouvoir.
Les lignes et les volumes se déplacent à travers les compositions comme si les personnages représentés dans le bois avançaient majestueusement à travers la tempête.
À l'époque de sa découverte, elle était brisée à la hauteur de la taille et les deux morceaux ont simplement été posés l'un sur l'autre pour la photo. Le bras gauche a complètement disparu mais, bizarrement, la main a subsisté.
Ce travail remarquable a été réalisé dans un bois à la belle patine sombre. L'allongement des formes et les évidements verticaux typiques de l'art sénoufo sont ici poussés à l'extrême.
Les figures de mère et d'enfant sont un sujet de représentation courante en Afrique, mais une certaine difficulté persiste quant à la direction à donner à leur mode d'approche et de lisibilité.
Cette statue-pilon du poro était destinée à des processions, lors d'obsèques, de rituels qui permettaient de faire entrer l'âme du mort dans l'assemblée des esprits ancestraux, afin de célébrer le lien du défunt avec ceux qui l'avaient précédé dans l'outre-monde.
Importante statue acéphale présentant toutes les caractéristiques du grand art Senoufo. Les pieds schématiques reposent sur une base cylindrique aujourd'hui disparue, qui servait de pilon.
Statue féminine, probablement deble. Pilon de danse voué aux rituels du culte du poro. Femme debout, les pieds à l'origine sur une haute base cylindrique aujourd'hui disparue.
De belle qualité plastique, cette sculpture féminine est, à n'en pas douter, de la même main que la statue masculine (Fiche 4714). Les pieds sont posés à plat, les jambes sont fines et droites.
Figure masculine représentée debout. Le personnage tient dans la main un élément rituel. Les pieds sont chaussés de sandales et les jambes fines sont écartées, légèrement fléchies.
Des restes de latex indiquent qu'elle avait, aux mêmes endroits, les mêmes applications que les deux autres statues et que des cauris se trouvaient dans les orbites. Les cauris ont été enlevés tout comme ce qui a pu importuner l'œil d'un ancien propriétaire.
Même un observateur non averti remarque au premier coup d'ceil les applications absolument inhabituelles. Sur la crête, le pectoral et la poitrine, autour des hanches et à la saignée des bras est appliquée une masse de latex (linocera sudanica) et de résine.
Les Sénoufo occupent un vaste territoire à cheval sur trois pays, le nord de la Côte d'Ivoire, le Mali et le Burkina Faso. ils sont les plus anciens habitants de cette région et vivent principalement d'agriculture.
Déblé est le nom générique des sculptures anthropomorphes qui représentent des esprits de la brousse (madebéle). Ces statues, associées aux pratiques rituelles de l'association secrète du poro, sont l'oeuvre des forgerons fonobélé.
Selon les informations recueillies auprès des initiés, ces statues ne sont qu'au nombre de deux par bois sacré. Elles ont pour rôle de protéger les initiés encore vulnérables contre les mauvais esprits.
Les grandes sculptures anthropomorphes, montées sur un socle lourd, étaient principalement utilisées lors des cérémonies funéraires de certaines corporations artisanales vivant parmi les Senufo, peuple d'agriculteurs.
Les grandes sculptures anthropomorphes, montées sur un socle lourd, étaient principalement utilisées lors des cérémonies funéraires de certaines corporations artisanales vivant parmi les Senufo, peuple d'agriculteurs.
La forte base cylindrique de cette sculpture laisse présumer, malgré sa petite taille, une fonction processionnelle, notamment l'intervention de statues figuratives debele présentées hors du bois sacré, lors de cérémonies publiques achevant une phase initiatique
Cette figure, dont les jambes ont été détruites par l'incendie, a pu avoir fait partie d'une paire de homme/femme utilisée dans une société de la divination des femmes puissantes de Sénoufo.
D'une extraordinaire qualité plastique, cette statue deble Senoufo était utilisée comme pilon de danse lors des rituels initiatiques de la société du poro.
Dès le XIe siècle, AI-Bakri mentionnait "les massifs d'arbres et la végétation touffue (…) des bois sacrés" dans lesquels nul autre que les prêtres ne pouvait pénétrer. Il en existe encore dans de nombreuses régions d'Afrique.
On appelle por-débélé (de por', contraction de poro, institution initiatique communautaire, et de débélé, statues) l'ensemble de la statuaire initiatique, précieusement conservée dans l'enclos sézing': il s'agit de statues fabriquées et utilisées dans le cadre de l'éducation des initiés.
Les statues co-cùo-débé(é(1)) sont, comme les représentations de l'oiseau, conservées dans les bois sacrés d'où elles ne sortent que lors des cérémonies publiques du co-cùor qui se déroulent à la fin des trois mois d'intense initiation que passent, dans l'enclos initiatique, les nouveaux initiés (co-nibélé).
Le rôle d'un homme qui se trouvait déjà comme fonctionnaire colonial au nord de la Côte d'Ivoire à la fin des années 40, est jusqu'à présent resté dans l'obscurité.
Chez les Senufo du nord de la Côte d'Ivoire, les masques-heaumes zoomorphes kponiugo sont aussi la représentation d'êtres hybrides. Ils sont constitués d'éléments empruntés à la morphologie de nombreux animaux dont l'association donne un résultat angoissant.