En résumé, force est de constater que ces statues Bundu décrites et présentées ici ne peuvent être attribuées avec certitude ni à la société des sandé, ni à l'une des trois sociétés de médecine.

Les sculptures en pierre de la Sierra Leone, de la Guinée, et très marginalement de la zone libérienne limitrophe de ces deux pays, ont connu dans l'ensemble une appréciation relativement tardive, malgré leur longue histoire et malgré d'excellentes qualités plastiques ; à la fois dans la catégorie de celles que nous appelons d'habitude en recourrant à un mot Mende, nomoli, et dans la catégorie de celles que nous appelons avec un mot Kissi, pomdo (ou pyomdo, variante prédominante dans les provinces plus à l'ouest de la zone habitée par les Kissi).

Les sculptures en pierre de la Sierra Leone, de la Guinée, et très marginalement de la zone libérienne limitrophe de ces deux pays, ont connu dans l'ensemble une appréciation relativement tardive, malgré leur longue histoire et malgré d'excellentes qualités plastiques ; à la fois dans la catégorie de celles que nous appelons d'habitude en recourrant à un mot Mende, nomoli, et dans la catégorie de celles que nous appelons avec un mot Kissi, pomdo (ou pyomdo, variante prédominante dans les provinces plus à l'ouest de la zone habitée par les Kissi).

Cette imposante statue représente un personnage féminin debout, les bras largement dégagés du corps, solidement campée sur de puissantes jambes.

Reposant sur une base pilon pour marteler le sol lors des cérémonies, la statuette au corps élancé porte une coiffe classique identique aux coiffes des masques soweï.

La figurine est debout, le corps élancé, les mains autrefois posées aux hanches.

Les peuples de Mende de la Sierra Leone ont plusieurs sociétés sociales et religieuses, le Sande ou Bundu pour les femmes, la société de Poro pour les hommes et la société de Yassi qui admet des membres masculins et féminins.

Les statues des Mende sont toujours féminines, appelées Minsereh. Elles sont utilisées dans la société Yacsi pour faciliter, avec le concours d'un prêtre, la communication entre les esprits et les humains et jouer le rôle d'oracle.

Au Libéria, en Sierra Leone et, dans une moindre mesure, en Guinée, les femmes de plusieurs populations dont les Mende, Vaï, Temne, Kono, Bassa, ont une société secrète appelée bundu, bondo ou sande.

De forme cylindrique à coiffe en cimier peigné, ador-née de deux statuettes en applique, il présente un beau visage concave-convexe inscrit dans un losange surligné de kaolin. Trois rangées de plis sont sculptées à la base.

Heaume surmonté d'une coiffe à cinq cimiers et peignée en motifs géométriques, deux peignes sont plantés de part et d'autre de la coiffe enfoncés dans les cercles symbolisant les pli du cou.

L'UCLA Fowler Museum présente The Art of Women's Masquerades in Sierra Leone, le dernier volet de la série Fowler in Focus organisée par le musée.

L'initiation des femmes parmi les peuples de Mende, de Vai et de Gola de la Sierra Leone et du Libéria est organisée par la société de Sande.

Installés, dès le XVIe siècle, en Sierra Leone ainsi qu'au Libéria et sur la côte ouest de la Guinée, les Mende et les ethnies apparentées (Vaï, Temne, Kpelle, Gola, Bullom) sont des fermiers qui culti­vent le riz, les ignames, les cacahuètes, le cacao et récoltent l'huile de palme.

Ce masque poli noir de casque combiné avec le raphia noir et orné avec une pièce de monnaie africaine occidentale britannique est un exemple particulièrement fin du masque de déclenchement de Sowo employé par l'association des femmes connue sous le nom de Sande en Sierra Leone.

Masque heaume de forme conique surmonté d'un cimier à cinq lames arrondies aux arêtes dédoublées, émergeant de la coiffure nattée enserrant le visage.

Dans toute l'Afrique, le masque représente une institution exclusivement masculine : il y a cependant quelques exceptions chez des populations de Sierra Leone et du Liberia, comme les Temné, les Gola, les Vaï, et surtout chez les Mendé de Sierra Leone.

La mission principale de la société est l'initiation des jeunes filles. Elle est la condition préalable au mariage et surtout à un comportement social responsable.

La danse du masque commence par des mouvements rapides vers l'avant, semblables aux glissements rapides qu'un patineur artistique voulant gagner de la vitesse, alors que la tête se balance de droite à gauche.

Des masques de ce type sont souvent connus comme masques de bundu, baptisés du nom de la clôture où des filles sont gardées pendant l'initiation dans la société de Sande qui règle le comportement féminine et les intérêts.

All Mende women are members of the Sande society which instructs girls in their responsibilities protects the rights of women in the community.

Ces deux autres exemplaires représentés sont visiblement très anciens. Le bout pointu de celui de gauche est joliment formé et présente une perce (Perce = trou d'un instrument à vent).

Les peuples Akan désignent ces trompes en ivoire « cornes d'appel ». Sauf si leur provenance est absolument certaine, il est difficile de les attribuer à une ethnie de ces grandes tribus vivant au sud du Ghana ainsi qu'au centre et au sud-est de la Côte d'Ivoire.

Au fil des ans, les trompes de guerre sont devenues le symbole d'anciennes escarmouches ou de guerres gagnées, de puissance et d'autorité. Lamp appelle fort justement un tel exemplaire une « trompette héraldique royale» (King's Heraldic Trumpet) (1979 :13).

Au fil des ans, les trompes de guerre sont devenues le symbole d'anciennes escarmouches ou de guerres gagnées, de puissance et d'autorité. Lamp appelle fort justement un tel exemplaire une « trompette héraldique royale» (King's Heraldic Trumpet) (1979 :13).

Au fil des ans, les trompes de guerre sont devenues le symbole d'anciennes escarmouches ou de guerres gagnées, de puissance et d'autorité. Lamp appelle fort justement un tel exemplaire une « trompette héraldique royale» (King's Heraldic Trumpet) (1979 :13).

Au fil des ans, les trompes de guerre sont devenues le symbole d'anciennes escarmouches ou de guerres gagnées, de puissance et d'autorité. Lamp appelle fort justement un tel exemplaire une « trompette héraldique royale» (King's Heraldic Trumpet) (1979 :13).

Les trompes des Mendé ont leur tradition propre car la culture des Sapi était déjà éteinte lorsqu'ils arrivèrent du Nord. John Mathews est le premier à mentionner une telle trompe.