Les sculptures en pierre de la Sierra Leone, de la Guinée, et très marginalement de la zone libérienne limitrophe de ces deux pays, ont connu dans l'ensemble une appréciation relativement tardive, malgré leur longue histoire et malgré d'excellentes qualités plastiques ; à la fois dans la catégorie de celles que nous appelons d'habitude en recourrant à un mot Mende, nomoli, et dans la catégorie de celles que nous appelons avec un mot Kissi, pomdo (ou pyomdo, variante prédominante dans les provinces plus à l'ouest de la zone habitée par les Kissi).

Les sculptures en pierre de la Sierra Leone, de la Guinée, et très marginalement de la zone libérienne limitrophe de ces deux pays, ont connu dans l'ensemble une appréciation relativement tardive, malgré leur longue histoire et malgré d'excellentes qualités plastiques ; à la fois dans la catégorie de celles que nous appelons d'habitude en recourrant à un mot Mende, nomoli, et dans la catégorie de celles que nous appelons avec un mot Kissi, pomdo (ou pyomdo, variante prédominante dans les provinces plus à l'ouest de la zone habitée par les Kissi).

La distinction entre pomdo et nomoli est rendue vacillante, non seulement par l'existence de sculptures qui illustrent une superposition de caractéristiques des deux catégories, mais par un grand nombre d'exemplaires atypiques que l'on peut attribuer à des milieux géographiques et culturels exposés à différentes influences (cas évident des sculptures avec des traits stylistiques résolument Loma)(1).