L’Angola, en forme longue la république d’Angola (en portugais República de Angola, en kikongo Repubilika ya Ngola), est un pays du sud-ouest de l’Afrique, limitrophe de la république démocratique du Congo, de la république du Congo, de la Namibie et de la Zambie.
Pipe à fourneau tronconique plus élancé et tuyau quadrangulaire à motifs géométriques linéaires, surmonté par deux petits personnages, l'un suivant l'autre.
Grand masque «Ndzingi» (le «géant de la forêt») participant au rituel de la circoncision ; consistant en écorce battue polychromée, tendue sur une armature de vannerie et pourvu d'un long col de fibres.
Du point de vue typologique, voici le plus important tabouret tschokwé de la collection Barbier-Mueller. À la fois symbole de la royauté tschokwé et insigne de pouvoir, ce tabouret date probablement de la fin du XIXe siècle, période d'expansion politique et territoriale des Tschokwé.
Effigie rituelle «Muana a Feco», propice à la fécondité. Consistant en un torse féminin fort bien sculpté, la tête dressée arborant une belle coiffure bilobée, noircie au feu, les bras le long du corps se noyant dans un large socle cylindrique que masque un pagne de tissu devenu graisseux à la suite des onctions propitiatoires.
Cette figure féminine, kalamba kuku wa pwo, obéit aux canons stylistiques de l'art royal chokwé « classique », tel qu'il s'est développé au XIXe siècle au centre du territoire occupé par les Chokwé dans le Muzamba, au centre de l'Angola.
Belle poupée de fécondité, constituée de divers matériaux, le corps ébauché où les siens sont toutefois mis en valeur, disparaissant sous l'importante coiffure constituée de longues cordelettes abondamment enrichies de perles, boutons, graines etc...
Ceinture «tchipanda» portée par les femmes stériles, en tant que charme de fécondité. Enroulement de fibres, avec pendants de cuir garnis de perlages, fruits secs et petits coquillages.
Masque rituel polychrome, noir, rouge, blanc, lié à l'initiation des adolescents; constitué d'une cagoule de fibres tressées, avec application de trois anneaux en vannerie, représentation des yeux et de la bouche. Chevelure crépue et longue barbe de brins d'étoffé d'écorce battue.
Masque «évocateur des ancêtres» lié à l'initiation des adolescents. Visage plat avec appliques des yeux et de la bouche de forme circulaire, composé de toile de sac tendue sur une armature de vannerie, peint de bleu, rouge et blanc, et entouré d'un éventail de plumes.
Ce tabouret rond à trois pieds sculptés en forme de visages est rare. Le style de ce siège peut être attribué à un sculpteur Iwimbi d'Angola. Fabriqué à partir d'un seul morceau de bois, sa forme générale correspond à un style régional.
Pipe à décoration originale et complexe, comportant une petite tête humaine en ronde bosse, à l'extrémité du prolongement au-delà du fourneau, ainsi qu'une représentation de personnage fortement stylisé, étendu bras et jambes parallèles au tuyau, qui prend fin au sommet de la moulure surmontant une autre tête sculptée.
Chaise au beau dossier à deux traverses ornées en bas-relief de petits masques fortement stylisés, aux yeux ajourés et marqués par une sorte de tatouage en croix de Saint-André, rappelant celui décorant le visage d'une femme de Cangumbe, à la source du Kwanza, rencontrée par Capelo et Ivens (1881, I: 112 et Bastin, 1982a: fig. 18).
Appui-tête à deux montants en forme de masques losanges anthropomorphes, les dents pointues taillées dans la masse. Tatouages pyrogravés, de dessins apparentés à ceux des Ovimbundu. Patine d'usage sur bois jaunâtre.
Parure féminine «omitote», similaire à la précédente, mais portée en particulier par les adultes lors de festivités cérémonielles (fig. 35). Les «boutons» d'ivoire sont, cette fois, montés sur lanières de cuir.
Parure féminine «ekipa» portée lors des fêtes de la puberté. Ornée de «boutons» en ivoire décoré, rehaussés de poudre rouge tukula et fixés sur des bandes de fibres tressées.
Il est fort probable que ce tabouret soit d'origine mbunda, même si un sculpteur d'une autre ethnie, comme les Luvalé, peut l'avoir fabriqué. Il associe la représentation d'un visage à des ajours géométriques caractéristiques de nombreux tabourets de l'Ouest de la Zambie.
Les Mbunda, étidiés par P.A.Vrydagh (1969), possèdent de grands masques caractérisés par de profondes rides parallèles sur le front et des joues enflées.
Ce masque Mbunda, appelé sachango masaka, possède des yeux et une bouche d'une taille exagérée, typique de l'art de la tribu. Il était utilisé lors des cérémonies d'initiation pour les jeunes garçons.
Grand masque en bois, admirablement bien sculpté. Patine marron foncée, dents blanches, argile rouge mukundu sur le front traversé de rides profondes. Sous le nom de «Sachihongo» (le «chasseur à l'arc») A. Vrydagh (1993) en traite dans le cadre d'un classement stylistique des masques de ce type.
Collier «ombussu» porté par les femmes mariées. Lanières de cuir enfilées dans un coquillage blanc et ornées par deux pendentifs en cuir travaillé et à franges de perles métalliques (fig. 33).
Pipe à long tuyau, sans doute de la main du même artiste que la précédente, ornée en plus de la tête casquée par de petites figures en ronde bosse représentant successivement un homme assis, un autre de même lui virant le dos (mutilé), et un cheval sellé.
Pipe à long tuyau moulure et viroles de fer; le fourneau évasé orné d'une frise perlée possède au départ du tube une tête en haut-relief représentée avec une coiffure bombée à bord arrondi, rappelant la forme d'un chapeau.
Cette petite ethnie de six mille individus se partage entre le Zaïre et l'Angola, sur les deux rives du fleuve Kwango. Il sont étroitement imbriqués avec leurs voisins, les Yaka, les Suku, les Pende ou les Tshokwe.
Taillée à grands coups d'herminette, cette figure d'homme-oiseau à la petite tête juchée sur un cou long et puissant est une œuvre d'art brut très expressive, à la fois menaçante et un peu grotesque.
Figurine rituelle Nzambi à personnage (féminin) encadré les bras en croix, surmonté par une représentation d'oiseau, l'ensemble porté par une base arrondie.
Beau tambour droit, à peau de serpent (?) chevillée, orné de deux seins en haut relief sous la frise de motifs linéaires incisés, décorant la partie supérieure de l'instrument.
Les masques pwo sont attestés ailleurs que chez les Chokwe ; on les trouve notamment chez les Lwena (Angola, RDC) où ils portent le même nom à quelques variantes près et participent des mêmes performances rituelles.
Le masque mwana phwevo est répertorié chez différents peuples du haut Zambèze et du Kasaï méridional. Selon certaines hypothèses controversées, la forme et la fonction du masque Iwena auraient été empruntées aux Tshokwé.
Idiophone cisanji du type kakolondondo, à un seul clavier de huit touches métalliques disposées triangulairement. Table de résonance rectangulaire ornée, en bas-relief, de la stylisation d'un masque féminin, entouré de motifs linéaires incisés. Clous de laiton.
Pot à eau en terre cuite rougeâtre, à anse et bec latéraux, la panse surmontée par une belle tête féminine, la coiffure à tresses longitudinales; le visage expressif admirablement bien modelé et le cou orné de dessins linéaires gravés.
Pot à eau mulondo en céramique noire polie. Anse latérale et goulot céphalomorphe représentant vraisemblablement un chef. La technique de la terre-cuite polie est particulière des Lwena.
Peigne à quinze dents, poignée rectangulaire décorée et surmontée par la représentation biface, en bas-relief, du masque féminin les yeux et la bouche travaillés à jour.