En effet, ce geste de lever les mains vers les clavicules, où elles apparaissent, côte à côte, sculptées à plat, tandis que les bras entourent deux petits seins qui, de toute évidence, pointent latéralement à l'horizontale, avec même une certaine agressivité, est d'un exemple plutôt exceptionnel dans l'art de l'Afrique noire et même d'ailleurs. Et pourtant cette attitude caractérisée, — déjà représentée au courant du XVIIe siècle, — n'a pas cessé d'être reproduite, sur une étendue géographique malgré tout limitée, y ayant même acquis un rendu d'exécution presque stéréotypé. Ainsi, aux œuvres provenant des peuples du Kwango, cités par Bassani,...
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