Angola

Pendentif tshokwe miniature mwana pwo dont le bord saillant de la chevelure est creusé de hachures.

Pendentif tshokwe avec une coiffure en peau de serpent, proche des petits masques sculptés dans une graine, ornements de bracelet.

Ce pendentif est composé d'un collier de perles et de cauris, porte un très joli petit visage aigu sculpté dans une graine dure.

Cet autre pendentif figure un visage en bois, creusé à l'arrière et rempli d'une matière minérale blanchâtre.

Pendentif présentant un collier de perles bleues portant deux petits masques en ivoire tshokwe : un mwana pwo (ancêtre féminin) et un tshihongo (esprit masculin).

Le masque tshikunza est très important dans les rites de circoncision mukanda, dont il est le patron, lié à la fécondité et à la chasse.

Les deux pendentifs mwana pwo en bois sont très proches l'un de l'autre par la dimension et le style, mais certaines différences apparaissent.

La tête est ornée d'une coiffure à trois lobes décorée de hachures qui couvrent toute la nuque.

Le katoyo est le masque de l'étranger ou homme blanc, celui qui, sous forme du voyageur, du commerçant et du missionnaire, est bien connu dans les régions habitées par les Tshokwe depuis le XVII siècle.

Dans beaucoup de cas, les masques apparaissent comme paire ou dans un groupe.

Voir Falgayrettes-Leveau (2010, pp.152 et 167) pour des masques comparables provenant tous deux de collections privées.

Le front est orné du motif cruciforme tshingelyengelye. C'est le pendentif mwana pwo en ivoire le plus accompli.

Les figurines féminines ornent fréquemment les peignes sculptés. Celle-ci a la particularité de présenter une coiffure élaborée dont l'arrière est décoré par un motif en forme de trèfle.

Les Tshokwe, un peuple bantou matrilinéaire, occupait à l'origine le Serra de Muzamba (Angola du Nord) où ils formèrent des chefferies puissantes, développant un art de cour raffiné et vigoureux à la fois.

Parmi les nombreuses figurations présentes sur la poignée des peignes en bois, celle du cheval est très probablement une des plus rares, l'animal n'ayant été que rarement utilisé sur le territoire des Chokwe.

Peigne à huit dents, poignée rectangulaire décorée sur les deux faces et surmontée de deux figures féminines, assises côte à côte, les coudes sur les genoux.

Peigne à huit dents, la poignée décorée sur les deux faces et surmontée par une figurine de femme, assise les coudes aux genoux.

A l'origine, les Tshokwé, population ban-toue matrilinéaire, vivaient dans la Serra de Muzamba, au centre de l'Angola.

Les masques Pwo, avec leurs scarifications frontales caractéristiques, représente la femme et la mère idéale.

Les masques Pwo, avec leurs scarifications frontales caractéristiques, représente la femme et la mère idéale.

Parmi les peuples de Chokwe, les danseurs masqués exécutent dans les villages pendant la période de fin de la retraite après la circoncision des garçons.

Ils sont plus de 1.000.000 et sont installés dans le Sierra de Muzamba. Ce peuple n'a jamais édifié un état centralisé, mais de grandes chefferies se formèrent sur le territoire.

Des mascarades animales ainsi que celles représentant « l'idiot " (appelé ndondo) et « l'étranger » ou « l'homme blanc » (appelé katoyo), sont exécutées pour dramatiser les comportements violents ou indomptés, fous ou absurdes.

Masque Mwanapwo accompagné de jeunes musiciens. La scène permet de mesurer l'émotion qu'une apparition masquée peut provoquer en arborant un visage dont la ressemblance avec un modèle humain est troublante.

Symbole de richesse, ce masque ne peut être porté que par un chef ou un fils de chef à qui il permet , au cours d'une tournée, de récolter des dons importants.

Ils sont plus de 1.000.000 et sont installés dans le Sierra de Muzamba. Ils sont agriculteurs et chasseurs. Ce peuple n'a jamais édifié un état centralisé, mais de grandes chefferies se formèrent sur le territoire.

The Chokwe of Angola use a beautiful mask called Mwana pwo in their initiation ceremonies known as mukanda.

Le masque "pwo" (femme) ou "mwana pwo" (jeune femme) symbolise l'ancêtre féminin et apparaît dans des danses propices à la fécondité. Porté par un homme qui mime la danse des femmes et leur apprend la grâce des manières.

Les Tshokwé pour désigner une parure possèdent un terme significatif : " utombo" qui veut dire "exécuté avec habileté, adresse, amour, un soin minutieux dans la facture".

Les six cent mille Tshokwe constituent l'ethnie la plus nombreuse de l'Angola oriental, ils se sont étendus également au Congo et en Zambie.

Masque en bois avec la coiffure de raphia dépeignant une jeune femme fertile et gracieux.

Masque femelle de danse de pwo. Les 600.000 Tshokwe constituent le plus grand groupe ethnique en Angola orientale.

Fort beau masque de danse Pwo, symbole idéalisé de la Femme, source de vie.

Masque de danse Pwo, le visage expressif et fort bien représenté, avec reproduction de la mutilation dentaire et de tatouages traditionnels, surmonté d'une coiffure en bandeau sculpté, les bouclettes stylisées sous l'aspect d'un quadrillage, coupé de sillons verticaux.

Symbole de la femme accomplie. Mukishi wa pwo, masque à visage féminin des Thucookwe (Zaïre, Angola). Il exalte la beauté de la femme et l'épanouissement de sa féminité. Il est la demeure de « la mère mythique », Femme-Esprit dispensatrice de la beauté et de la fécondité. Sur le front, le signe du kalunga, symbole du Dieu Créateur Incréé et de l'univers achevé, où chaque créature est à sa place. Il signifie aussi l'infini et la plénitude. Il figure ici « la mère mythique » dont ce masque est le pantacle.

Masque à visage féminin des Thucookwe (Zaïre, Angola). Il est la demeure de « la mère mythique », Femme-Esprit dispensatrice de la beauté et de la fécondité.