Angola

Sommet d'un pieu rituel polychrome, du nom de «kokungo», protecteur du camp de circoncision.

Sommet d'un pieu rituel polychrome, du nom de «kisokolo», protecteur du camp de circoncision.

Le Zombo, le Nkanu et le Yaka sont voisins sur les plateaux de montagne de la savane du Congo du sud-ouest et de l'Angola du nord-est.

Le Zombo, le Nkanu et le Yaka sont voisins sur les plateaux de montagne de la savane du Congo du sud-ouest et de l'Angola du nord-est.

Ensemble de cinq panneaux rectangulaires juxtaposés, constituant le fond d'un petit édicule (souvent élevé sur pilotis), construit à l'occasion du rituel du longo, chez les Kongo orientaux, Zombo et Nkanu.

La courbe noire qui apparaît sur le front et les joues et les extrémités aux narines représente une scarification connue par le Nkanu comme "n'ganzi", qui est probablement également reproduites parmi les peuples voisins. Le masque a un visage blanchi avec une armature noire, et les " cornes " qui représentent les bras augmentés d'un danseur exprimant sa joie. Le morceau de peau de loutre (mfuki) qui est censée pour s'adapter entre les cornes est représenté en peinture. Le visage blanc et les lignes sous les yeux sont la marque de la puissance du chef clan traditionnel. Tous les deux...

Il est difficile de savoir, avec certitude, à quelle ethnie on doit attribuer ce tabouret rond avec ses pieds en forme de demi-arcs.

Torse féminin, les bras latéralement collés au corps, le coude à peine fléchi. Facture extrêmement fine et soignée.

Tête de bâton (scié), le visage plat, ovale, au nez droit, les yeux et la bouche gravés. Coiffure massive rejetée en arrière, décorée de motifs striés.

Belle tête de bâton (scié). Le large visage féminin, marqué sur le front par le dessin de tatouage régional favori, et qu'entourent les tresses latérales (brisées aux extrémités) possède la puissance évocatrice d'un masque et fut même choisi pour décorer la première lettrine de l'ouvrage de Macedo et Montalvor (1934).

Tabatière anthropomorphe: une femme assise sur un petit siège cylindrique, les mains tendues en avant. La tête au large visage et coiffure tressée descendant derrière la nuque, en constitue le couvercle.

Les OviMbundu, qui occupent le plateau de Benguela en Angola, sont les voisins méconnus des Tshokwe et appartiennent comme ceux-ci à la vaste aire culturelle dominée par les grandes familles luunda, ce qu'atteste d'ailleurs les mythes de fondation des royaumes et des chefferies des uns et des autres.

Statuette féminine à coiffure à tresses jointes derrière la nuque, debout, les mains sur le bas de l'abdomen; des dessins de tatouages pyrogravés sur le visage et le corps; vêtue d'un pagne de coton et parée de perles rosés, dorées et blanches.

Statuette de femme, coiffée de tresses se rejoignant derrière la nuque, la moue boudeuse (ou «hautaine», voir n.° 4), debout tendant les bras collés au corps en direction du pubis.

Belle statuette de femme assise sur un tabouret rond, à support central, les mains posées sur les genoux, les pieds joints à plat sur la base du siège.

Serait-il peu justifié de joindre à ces exemples ou vestiges artistiques — parfaitement bien datés — une œuvre dont le témoignage concernant sa grande ancienneté ne repose que sur une tradition, receuillie sur place, auprès de notables, par son récolteur?

Sommet de bâton (scié) en forme de tête féminine «janus» à coiffure à double tresse, surmontée par une figure de cavalier.

Extraordinaire siège rectangulaire de chef, de conception absolument surréaliste, évoquant à la fois un oiseau par la présence de la tête au long cou s'élevant à la place du dossier et par les ailes...

De langue umbundu, Les Ovimbundu vivent dans l'ouest de l'Angola, sur le plateau de Benguela qui domine l'Océan. Leurs structures sociales (chefferies à pouvoir sacré) ont été influencées par celles des conquérants Lunda, venus du Zaïre dans cette région vers le début du XVIe siècle. Ils furent très tôt en contact avec les Européens.

Lance cérémonielle à fer lancéolé, la hampe moulurée est ornée de deux visages féminins «janus».

Fourneau de pipe anthropomorphe: le corps de la femme assise sur une chaise a été creusé pour y recevoir le tabac, la tête amovible à coiffure à double tresse fait office de couvercle

En effet, ce geste de lever les mains vers les clavicules, où elles apparaissent, côte à côte, sculptées à plat, tandis que les bras entourent deux petits seins qui, de toute évidence, pointent latéralement à l'horizontale, avec même une certaine agressivité, est d'un exemple plutôt exceptionnel dans l'art de l'Afrique noire et même d'ailleurs. Et pourtant cette attitude caractérisée, — déjà représentée au courant du XVIIe siècle, — n'a pas cessé d'être reproduite, sur une étendue géographique malgré tout limitée, y ayant même acquis un rendu d'exécution presque stéréotypé. Ainsi, aux œuvres provenant des peuples du Kwango, cités par Bassani,...

Le long manche cylindrique avec des seins sculptés sous la tête ainsi qu'un collier en relief, le visage allongé, la bouche entrouverte, le nez fin, les yeux insérés de perles blanches tubulaires, belle coiffe en forme de coque à rebords derrière la nuque décorée d'un fin réseau de motifs triangulaires striés, percée en son centre pour l'insertion, très belle patine d'usage.

Beau bâton à têtes féminines «janus», encadrées par une large coiffure arrondie, schématisée, avec prolongements latéraux vers le bas, et couverte de motifs finement striés.

Bâton surmonté par un torse féminin à la coiffure comportant deux lobes audacieusement allongés, les mains levées sous de petits seins renflés.

Bâton orné d'un torse de femme à coiffure à longues tresses jointes derrière la nuque, les mains sur l'abdomen. Un petit peigne est planté au sommet de la tête. Perles multicolores, fil et clous de laiton.

Bâton surmonté d'un torse féminin à coiffure à tresses rejointes derrière la nuque, les mains sur l'abdomen.

Bâton orné d'une belle tête féminine à longues tresses rejointes en arc de cercle. Dans le visage allongé les traits épurés se réduisent à l'état de signes.

Bâton terminé par une tête féminine à coiffure composée d'un haut et large bandeau et d'une frange de cheveux tressés autour de la nuque.

Bâton magnifiquement couronné par une belle tête féminine à tresses soigneusement travaillées, se rejoignant en large courbe derrière la nuque; et légèrement plus bas sur la tige pointent deux petits seins.

Bâton couronné par une tête féminine à coiffure en arc de cercle derrière la nuque et rehaussée au feu, comme le sont aussi les tatouages ornant le beau visage ovale, aux yeux incrustés de métal blanc avec pupilles noircies.

En 1953, Albert Maesen collecta deux tabourets semblables à l'exemplaire du musée Barbier-Mueller (Tervuren 53.74.4025 et 53.74.4035). Ils provenaient de Bushi et Gundu dans la région de Bandundu et leurs sculpteurs étaient d'origine pende.

Le tabouret rond et ajouré qui est reproduit ci-contre (cat. 92.1) est appelé litanda.

Beau crucifix en bronze, de fabrication locale, dit de l'époque «Mafulamengo», terme kikongo que R. Wannyn (1961) interprète comme la forme plurielle de «flamengo» (flamand) et remontant à la période d'occupation de Luanda (1641-1648), par les Hollandais, et aux bonnes relations qu'ils eurent à ce moment-là avec le roi Garcia II de San Salvador.

Souvenir de la première christianisation, ce crucifix de bois, les extrémités protégées par une chape d'étain, possède le Christ et une figure d'orant, coulés en bronze, de facture locale et aux traits négroïdes.

Vase en terre cuite à panse sphérique décorée, anse arquée et goulot anthropomorphe

Vase à eau de forme complexe, en terre cuite rouge, utilisé à Cabinda.

Trompe traversière en ivoire, ornée à son extrémité par une tête humaine, sculptée en ronde bosse, et dans sa partie centrale par une figure de crocodile, en bas-relief.

Trompe en ivoire, datant vraisemblablement du XVIe siècle, sculpté et décore dans l'esprit des œuvres «afro-portugaises».

Deux petits torses féminins, d'aspect et de taille absolument similaires, comme l'est aussi leur histoire depuis qu'elles parvinrent, fin XVIIe siècle, en Italie.

Figurine rituelle nkisi, agenouillée sur un socle rond, les mains appuyées sur les genoux.

Figurine anthropomorphe debout.

Les minkisi (pl. de nkisi), statues rituelles, debout, levant de manière menaçante un bras armé, souvent d'un couteau ou d'une lance, habituellement sont appelées Nkondi.

Statuette rituelle nkisi, avec reliquaire à miroir, où sont contenus les «médicaments» bilongo (substances en majorité végétales), destinés à activer son pouvoir d'action.

Cette position est puissante. Le nom de pakalala qui lui est donné possède d'autres significations, entre autres «tendre l'oreille», action bien évidemment différente, mais qui fait également allusion à la vigilance, à la réactivité.

Position: telama Iwimbanganga Style ou la gestuelle : Main gauche sur la hanche, Main droite levée

Statuette rituelle masculine debout, jambes fléchies et les bras ballants.

Effigie masculine, représentant sans doute un notable assis, les jambes croisées, l'une au-dessus de l'autre, tenant un fusil à la main droite et une sorte de bourse, à la gauche.

Style ou la gestuelle : Avoir les pupilles en tête d'épingle