Le prince est figuré dressé sur ses grands pieds, symbole de son exceptionnelle résistance à la marche. Réalisée dans le style dit « du pays d'origine », la statuette offre une richesse de détails figuratifs.

Magnifique effigie que j'ai pu reconnaître comme représentative de Tshibinda Ilunga, en la comparant à une statuette du même genre, identifiée par le vieux devin Narnuyanga, en 1956, au musée de Dundo (Bastin, 1961: fig. 51).

Elle présente un style hybride, où les manières du pays d'origine se reconnaissent, mais où, par exemple, le personnage porte un chapeau de facture européenne.

Statuette similaire à la précédente et présentant les mêmes qualités et caractéristiques stylistiques; permettant de laisser croire que les deux oeuvres pourraient sortir de la main d'un seul créateur ?

Les Chokwe ont produit jusqu'à ce jour une grande variété de masques. La plupart d'entre eux sont peints dans les trois couleurs de base, noir, rouge et blanc, et réalisés au moyen de fibres végétales, de morceaux de tissu et de papier.

Les Tschokwé et certains des peuples qui leur sont apparentés comme les Pende, les Luvalé et, plus tard, les Lunda-Ndembu ont utilisé la technique de l'assemblage à tenon et mortaise des menuisiers pour fabriquer des chaises en plusieurs parties et à dossier droit.

Ce précieux petit trône se distingue sur­tout par le panneau ajouré qui forme le dossier.

Dans l'art de fabrication des sièges, les chaises monoxyles tschokwé à dossier droit et avec des personnages sculptés sont généralement associées au style clas­sique «Utschokwé» du XVIIIe siècle et début du XIXe siècle, qui a précédé la large diffusion de la technique de joint à tenon et mortaise.

Un million de Tshokwe avec 30 appellations différentes sont installés dans une région allant de la République démocratique du Congo au nord de l'Angola.

Ce bâton, orné d'une tête masculine bien sculptée, est à attribuer aux Tshokwe méridionaux. Dans le visage ovale s'ouvrent de larges yeux en amande.

Cette pièce présente une sculpture céplalomorphe et janiforme, surmontée d'une poignée stylisée et double, finement incisée autour de laquelle est figurée une scène de portage soit d'un chef par ses serviteurs, soit un commerçant européen.

Bâton d'apparat surmonté par une scène de clystère, d'un rendu anecdotique extrêmement minutieux, au-dessus de quatre têtes de chefs disposées en couronne.

Bâton d'apparat orné d'une mère portant son enfant sur le dos, représentée debout, pilant dans un mortier.

Les appuie-nuque n'ont pas été fort employés par les Chokwe, si l'on en juge par les collections conservées aujourd'hui

L'utilisation d'appui-tête parmi les Chokwe est maintenant rare mais des appuis-tête miniaturisés sont encore utilisés dans la divination, en particulier dans la méthode de divination appelée "secousse du panier, " (chisuka de ya de ngombo).

On montrera ici que le terme hamba (pl. mahamba), un concept central dans la religion Tshokwe, peut être rapproché des termes nkishi et bwanga d'autres cultures, et qu'il correspond donc à la notion d'objet de pouvoir.

La fonction de l'objet et la description du culte hamba auquel il était normalement associé n'ont pas été rapportées.

Style du pays d'origine, « école de Musamba ». Les statuettes féminines sculptées dans les styles classiques chokwe sont beaucoup plus rares que les masculines.

La patine très profonde de cet objet indique qu'il fut porté en pendentif pendant plusieurs générations.

Réalisé dans le style du pays d'origine de l'« école de Moxico », ce sceptre se distingue par le traitement subtil des contours : la poignée cintrée qui s'évase progressivement vers le haut, tout en marquant une rupture entre son arrondi et la configuration géométrique du cartouche, dont la largeur maximale, à hauteur des épaules stylisées, équivaut à celle de la coiffure du chef. Le visage, avec le menton saillant et le front dégagé en ogive, est d'une grande majesté. Artiste : Atelier de Moxico

Type de Sanza emprunté aux Luena.

Kaponya en tshihongo, signe et pourvoyeur de pouvoir et de richesse et dispensateur de la santé. En tant que symbole de l'ancêtre masculin, il est porté par le chef et par son fils.

Le panier divinatoire est encore aujourd'hui l'oracle de référence utilisé par le devin chokwe. Il contient une multitude d'objets miniatures (tuphelë), qui forment un microcosme.

PI. 34.. Musée royal de l'Afrique centrale, Tervuren, inv.EO. 1979.1.176. Bois (Crossopteryx febrifuga), clous de tapissier, métal, cuir. H. : 16 cm. Récolté dans le Haut-Kasaï, en RDC, ou en Angola. Acquis par les Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles, en 1942, ce mortier à tabac qui relève du style de l'expansion est connu et publié depuis les années 1930. Il présente un bouchon sculpté en forme de masque chihongo, symbole du pouvoir masculin, alors que la partie inférieure en contact avec le sol est une figurine féminine portant un enfant sur le dos, signe de fertilité.

Réalisée dans un style apparenté à celui des Dinga, cette sculpture a pu être utilisée dans le contexte des cultes hamba.

Aucune information contextuelle ne nous est parvenue concernant cette statuette de type hamba.

Cette statuette montre un chef assis sur une chaise pliante, le corps légèrement penché en avant, les jambes pliées parallèlement, les pieds au sol. Entre les mains, puissamment sculptées, est représentée une sanza. Les Tshowke appellent cet idiophone cisangi ca lungandu.

L'empire lunda, dont les traditions rapportent qu'aux environs de 1600 l'ancêtre fondatrice Lueji aurait épousé un chasseur luba, étendit peu à peu son autorité sur les régions situées entre le Kwango et le Kasaï, sur le nord-est et le centre de l'Angola (pays tshokwe et ovimbundu) et sur le nord-est de la Zambie (chez les Luena et les Rotse).

Plus de 1 million de Jokwe constituent le plus grand groupe ethnique en Angola oriental. Ils vivent également la république démocratique du Congo et en Zambie méridionale.

Très belle statuette du chef mwanangana. Sculpture de caractère dynamique du «stylo du pays d'origine, "école de Moxico", que j'attribue aussi à la main du créateur d'une œuvre similaire, à l'articulation des volumes moins accentuée...

Petite figure féminine, ayant fait partie de l'ornementation d'un tuyau de pipe (Macedo et Montalvor, 1934: fig.43. «Cubango—Angola»), représentée debout sur un petit socle carré, les mains près du nombril que surmontent les doubles courbes du tatouage mahenga et sous lequel figurent les mikonda, marques incisées au cours du rituel de la puberté.

This power figure may portray a godmother/ godchild relationship, since the primary female is depicted with a young person on her back.

Power figure (hamba) depicting an owl-headed female figure. The owl is a night protecting spirit, while the female represents fertility.

Très belle statuette de chef assis sur un siège pliant et battant des mains en signe de salutation muJoyo, souhait de santé et de prospérité.

Statuette représentant Tshibinda Ilunga, sculptée selon les caractéristiques du «style du pays d'origine». Ayant subi malheureusement de sérieuses mutilations, à la suite d'un vol (Bastin, 1982: fig. 84).

Jolie statuette féminine à tête amovible (récipient à «médicaments»?) debout, les mains sur l'abdomen, portant autour de la poitrine le charme misepe de fécondité, représenté par du fil de cuivre.

Statue féminine à coiffure de chef, debout, saluant en battant des mains, une lance à hampe perlée, dressée symboliquement au sommet de la tête.

Le cylindre qui compose le corps de cette tabatière sans doute vieille de plus d'un siècle est flanqué d'une petite figurine masculine. La grande simplicité de la forme met en valeur la rigueur d'exécution, notamment dans la régularité du cylindre.

Tabatière cylindrique à cariatide féminine debout, les mains posées sur l'abdomen que rehaussent le dessin de leurs tatouages traditionnels. Style de la période de l'expansion.

Tabatière de conception anthropomorphe des plus originales: le petit récipient cylindrique possède un bouchon en forme de torse de femme à coiffure de chef, les mains posées sur l'abdomen...

Tabatière cylindrique portée par deux personnages assexués, debout dos à dos au centre d'un cadre ajouré et coiffés d'un couvre-chef à bord relevé (couple cheffai?). Bouchon en calebasse et lien de cuir. Teinté en brun noisette, sauf sur le récipient (état neuf). Style du pays d'origine.

Très belle tabatière en forme de tambour porté par une cariatide féminine assise, à coiffure de chef, les bras levés se tenant les seins à pleines mains, leur pointe comprimée entre le pouce et l'index. Magnifique patine marron. Style de l'iiécole de Moxico».

Tabatière en forme de tambour, supporté par une poignée présentant une décoration rectangulaire ajourée et fermée par un bouchon sculpté en forme de tête de chef, avec ligature de fibre dans le partie inférieure.

Tabatière en forme de tambour, supporté par une poignée présentant une décoration rectangulaire ajourée et fermée par un bouchon sculpté en forme de tête de chef, avec ligature de fibre dans le partie inférieure.