Tabatière ornée de motifs linéaires gravés et portée par une cariatide à coiffure de chef, debout, mains avancées. Bois brun-clair veiné de noir à patine d'usage. Facture naturaliste du «style du pays d'origine».

Tabatière cylindrique ceinturée de cercles pyrogravés et portée par une tête de chef à ample coiffure bilobée, au-dessus d'un double élément rectangulaire décoré à claire-voie. Teinté en brun-noir sauf sur le petit réceptacle à tabac. Style de l'«école de Muzamba».

Chief’s throne portraying the ideal male (Chihongo) flanked by two young female (Mwana Pwo) figures.

Jolie petite chaise monoxyle, ornée d'une tête féminine scuptée au sommet du dossier, partiellement décore de motifs losanges. Rehaussée à profusion de clous de laiton.

Chaise historiée du chef Loliale. Ces trônes de facture assemblée, inspirée de la chaise européenne du XVIIe siècle, importée en Angola central à partir du milieu du siècle suivant, illustrent généralement sous forme de petites scènes suggestives et symboliques les principales étapes et les faits marquants de la vie traditionnelle.

Chaise historiée ayant appartenu, en 1912, à une cheffesse. Comme sur les trônes précédents, c'est l'image du pouvoir qui y domine mais certaines scènes ne manquent toutefois pas d'humour.

Chaise de chef, abondamment illustrée de petites scènes en ronde bosse, particulièrement allusives au pouvoir et au rituel d'initiation.

Les chaises de chef tshokwé ont adopté le modèle européen du XVIIème siècle à quatre pieds, dossier incliné et siège recouvert de cuir, importé au moment du contact avec les Portugais.

Elégant petit siège dont le dossier incliné est orné de deux visages humains et d'un masque de type cihongo, en applique sur la traverse historiée de motifs géométriques en creux. Les barreaux sont ondulés, ce qui est original.

Les chaises pliantes entoilées, d'origine européenne, ont probablement atteint le cœur de l'Afrique en même temps que les premiers marchands et explorateurs venus d'Europe au cours du XIXe siècle.

De taille presque miniaturisée, cette chaise pliante, à décoration géométrique gravée sur la traverse du dossier, ne possède en guise de siège qu'un carré de tissu fort étroit, mais imprégné d'une couche d'argile rouge d'une telle épaisseur que cela ne peut qu'en signaler le long usage, vraisemblablement lié à la sacralité du pouvoir d'un chef.

L'assise carrée est soutenue par quatre pieds anthropomorphes stylisant le fléchissement de jambes humaines.

Grand siège de forme européenne dont le dossier, les pieds avant et les barreaux sont sculptés en ronde-bosse de 47 représentations d'hommes et d'animaux, dans diverses occupations de la vie. Le siège est tendu d'une peau d'animal. De face, le dossier présente un chef portant la grande coiffe cihongo entouré de ses courtisans, les pieds avant portent deux cariatides féminines aux formes élancées, le premier barreau montre une scène d'amour et de jalousie, ainsi que le transport d'un enfant en typoë. A l'arrière, une scène de deuil ou de lamentation, sur les côtés, des occupations culinaires et de transports. Quelques...

Sur cette chaise, on observe sur la gauche une scène de circoncision, entre un tambourinaire et un danseur portant le masque katotola...

Style de l'expansion. De très nombreuses scènes de la vie quotidienne ou du cérémonial sont représentées entre les montants de la chaise...

Acquis de la collection anversoise d'Henry Pareyn, le 13 avril 1920. Ce sifflet à trois modulations porté en pendentif avait le même usage que les précédents.

La partie céphalomorphe représente soit un masque chihongo, soit un chef portant la « couronne » ailée mutwe wa kayanda (ou hipangula).

Sifflet d'appel kasengosengo orné d'une tête humaine, surmontée par deux cornes torsadées mbinga sculptées au sommet des lobes de la coiffure en calotte quadrillée.

Hochet orné d'une tête féminine à la coiffure en calotte surmontée de la stylisation de deux cornes accolées. Magnifique patine brillante de teinte marron. Lacet de cuir autour du cou.

Ancien siège de chef en forme de léopard, uniquement figure par son train-avant, les taches du pelage suggérées par l'intermédiaire de multiples cercles gravés dans le bois et d'un grand nombre de clous de laiton.

Siège de chef, monoxyle, similaire au précédent. Coiffure à deux lobes guillochés. Collier de grosses perles bleues.

Siège de chef. A nouveau constitué par la représentation stylisée d'un léopard?

Siège de chef, monoxyle, porté par une sorte de cariatide féminine assise, dont le torse s'élève à l'arrière, en guise de dossier.

Siège de chef zoomorphe (un léopard?), représenté de manière davantage stylisée que sur le précédent; également rehaussé abondamment de clous de laiton. Mentionné de provenance «Songos».

Vraisemblablement réalisé pendant la période de l'expansion, dans la seconde moitié du XIXe siècle, ce siège d'un modèle très rare n'en garde pas moins certains éléments du style du pays d'origine

Ce siège fabriqué dans le style de l'expansion au Kasaï (RDC) illustre l'importance donnée à la cariatide féminine qui symbolise la transmission par filiation matrilinéaire du pouvoir et de la fertilité.

Il s'agit d'une des tabatières ornées les plus connues. Sculpté dans le style du pays d'origine de l'« école de Moxico », cet objet montre à nouveau la synthèse réalisée entre les contours chantournés d'inspiration portugaise et les motifs décoratifs traditionnels chokwe.

Ce mortier est typique du style de l'expansion. D'un côté est représentée une scène erotique, de l'autre des chasseurs armés de fusils.

Ce bâton montre une sorte de sculpture janiforme au visage anguleux et en bec d'oiseau, aux yeux taillés en creux et grands ouverts, surmonté d'une « coiffure » plus ou moins cubique.

Ce petit sceptre présente, dans le style du pays d'origine, une tête casquée à décor linéaire incisé et au sommet arrondi à l'image des massues de combat.

Sceptre-lance orné d'une tête de chef et d'une palette double, rectangulaire et ovale, portant de chaque côté un élément décoratif en forme de ruban enroulé sur lui-même; motifs géométriques. Style de l'«école de Moxico».

Les Tshokwé n'ont jamais connu de souverain unique, leurs chefs sont issus de notables lunda qui leur ont transmis leur système de commandement.

Ce magnifique sceptre illustre parfaitement la subtile association des cartouches chantournés d'inspiration portugaise et des motifs décoratifs traditionnels chokwe.

Sculpté dans le style du pays d'origine de l'« école de Moxico », ce sceptre est un des rares à représenter un chef debout.

Ce sceptre sculpté dans le style du pays d'origine de l'« école de Moxico » se caractérise par une grande sobriété, qui met justement en valeur nombre de détails anatomiques et ornementaux, comme le phallus circoncis, les bracelets et les jambières, le petit siège circulaire.

Regalia a ornementation complexe. A mi-corps sur le fût cylindrique, deux visages humains opposés sont sculptés en fort relief.

Sans nul doute, ce bâton est un sceptre de grand chef. Il peut être comparé à d'innombrables autres qui sont parvenus en Europe et proviennent des chefferies Tshokwe méridionales.

Nous retrouvons dans les sculptures représentant ce personnage, plusieurs indices répertoriés par Marie-Louise Bastin, qui spécifient l'identité du modèle originel.

Sceptre orné d'une tête de chef et d'une palette échancrée à décoration géométrique. Très belle patine foncée laquée. Style de l'«école de Muzamba».

Ce sceptre a ceci de particulier qu'il pourrait représenter une femme : des seins nettement visibles, des scarifications abdominales, sont des indices.

Beau sceptre orné d'une tête de chef, de deux figures d'ancêtres, d'une visage de masque féminin en bas-relief et de motifs géométriques. Style de l'école de Muzamba».