L’Angola, en forme longue la république d’Angola (en portugais República de Angola, en kikongo Repubilika ya Ngola), est un pays du sud-ouest de l’Afrique, limitrophe de la république démocratique du Congo, de la république du Congo, de la Namibie et de la Zambie.
Sceptre orné de manière originale par cinq têtes de chefs, évocatrices d'une lignée d'ancêtres dynastiques et disposées en couronne autour d'une corne stylisée. Style de l'«école de Muzamba».
Traditionnellement beaucoup d'hommes Chokwe et la plupart des chefs ont porté des batons ou des sceptres de prestige qui ont été décorés de figures féminines, des représentations de masques d'initiation mukanda, ou des "portraits" de chefs politiques.
Pipe ornée d'un couple cheffai dos à dos «fabriquée dans la région des Ngangela, a été utilisée par les natifs de Bailundo, où elle fut acquise». Patine d'usage, clous de laiton. Art Tshokwe du pays d'origine.
Pipe ornée, sous le fourneau, par deux masques du type Cihongo janus, représentés en haut-relief, et de trois figurines encadrées dans le prolongement décoratif de son tuyau.
Pendentif présentant un collier de perles bleues portant deux petits masques en ivoire tshokwe : un mwana pwo (ancêtre féminin) et un tshihongo (esprit masculin).
Le katoyo est le masque de l'étranger ou homme blanc, celui qui, sous forme du voyageur, du commerçant et du missionnaire, est bien connu dans les régions habitées par les Tshokwe depuis le XVII siècle.
Les figurines féminines ornent fréquemment les peignes sculptés. Celle-ci a la particularité de présenter une coiffure élaborée dont l'arrière est décoré par un motif en forme de trèfle.
Les Tshokwe, un peuple bantou matrilinéaire, occupait à l'origine le Serra de Muzamba (Angola du Nord) où ils formèrent des chefferies puissantes, développant un art de cour raffiné et vigoureux à la fois.
Parmi les nombreuses figurations présentes sur la poignée des peignes en bois, celle du cheval est très probablement une des plus rares, l'animal n'ayant été que rarement utilisé sur le territoire des Chokwe.
Peigne à huit dents, poignée rectangulaire décorée sur les deux faces et surmontée de deux figures féminines, assises côte à côte, les coudes sur les genoux.
Parmi les peuples de Chokwe, les danseurs masqués exécutent dans les villages pendant la période de fin de la retraite après la circoncision des garçons.
Ils sont plus de 1.000.000 et sont installés dans le Sierra de Muzamba. Ce peuple n'a jamais édifié un état centralisé, mais de grandes chefferies se formèrent sur le territoire.
Des mascarades animales ainsi que celles représentant « l'idiot " (appelé ndondo) et « l'étranger » ou « l'homme blanc » (appelé katoyo), sont exécutées pour dramatiser les comportements violents ou indomptés, fous ou absurdes.
Masque Mwanapwo accompagné de jeunes musiciens. La scène permet de mesurer l'émotion qu'une apparition masquée peut provoquer en arborant un visage dont la ressemblance avec un modèle humain est troublante.
Symbole de richesse, ce masque ne peut être porté que par un chef ou un fils de chef à qui il permet , au cours d'une tournée, de récolter des dons importants.
Ils sont plus de 1.000.000 et sont installés dans le Sierra de Muzamba. Ils sont agriculteurs et chasseurs. Ce peuple n'a jamais édifié un état centralisé, mais de grandes chefferies se formèrent sur le territoire.
Le masque "pwo" (femme) ou "mwana pwo" (jeune femme) symbolise l'ancêtre féminin et apparaît dans des danses propices à la fécondité. Porté par un homme qui mime la danse des femmes et leur apprend la grâce des manières.
Les Tshokwé pour désigner une parure possèdent un terme significatif : " utombo" qui veut dire "exécuté avec habileté, adresse, amour, un soin minutieux dans la facture".