Le Burkina Faso (prononciation : /buʁ.ki.na fa.so/), littéralement « Pays des hommes intègres », aussi appelé Burkina, anciennement république de Haute-Volta, est un pays d’Afrique de l’Ouest sans accès à la mer. Il est entouré par : le Mali au nord et à l’ouest, le Niger à l’est, le Bénin au sud-est, le Togo et le Ghana au sud et la Côte d’Ivoire au sud-ouest.
La capitale Ouagadougou est située au centre du pays. Le Burkina Faso est membre de l’Union africaine (UA), de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). C’est l’un des dix pays les moins développés du monde, avec un indice de développement humain de 0,402 en 2015.
Cette sorte de gargoulette à long col évasé est semblable à celles dont usent les vùria pwa, devins initiés au culte de Vuuro, entité protectrice des personnes douées de clairvoyance.
Les Gurunsi sont surtout réputés comme sculpteurs de masques souvent animaliers ; un certain nombre d'entre eux ont été présentés dans l'exposition « Masques animaux ».
Les Nouna, Léla, Nounouma et Winiama, implantés entre la Volta rouge et la Volta noire, sont appelés Gourounsi par leurs voisins mossi, une dénomination qui a été reprise dans les ouvrages spécialisés mais que ces ethnies trouvent péjorative.
Cette statuette était utilisée par le devin pour consulter les esprits surnaturels ou ancestraux, et pour apporter fertilité et prospérité. Elle représente un personnage se tenant debout, les jambes s'inscrivant sur une base ronde annelée.
Utilisée lors des pratiques de divination, cette statuette était consultée pour résoudre des problèmes personnels ou communautaires, et pour guérir des maladies.
Ce pendentif Turka, d'un style proche de celui des Senoufo, représente de façon symbolique et abstraite des greniers ou des caméléons (les trois triangles inversés), ainsi que deux tortues d'eau.
Les masques en bois zoomorphes des Toussian, un petit groupe de population implanté dans le Sud-Ouest du Burkina-Faso, sont peu représentés dans les collections occidentales.
Ce récipient tout en rondeurs présente une ouverture circulaire cernée d'une lèvre ourlée. Sa surface est entièrement recouverte d'un enduit de teinte rouge orangé, composé d'argile oligiste (hématite rouge) délayée dans l'eau. La partie inférieure de la panse, complètement hachurée, crée une zone mate contrastant avec la brillance de l'épaule, parfaitement polie. Une bande étroite de hachures ceint la panse en son milieu et participe élégamment de l'alternance des effets de matière. Enfin, le motif en relief d'un petit serpent, plaqué au centre de la jarre, confère à l'ensemble une esthétique singulière. Ce type de petit bassin était, à l'origine,...
Chez les Samo du Yatenga, il existe une sorte de division binaire au sein des villages entre les clans ; gens de la pluie et gens de la terre constituent les deux groupes dominants et se partagent les fonctions rituelles, juridiques et sociales.
Sculptées en longueur et en rondeur, s statues, l'une masculine, l'autre féminine, présentent les deux esprits rencontrés autrefois dans la brousse par l'ancêtre fondateur du clan et honorés par un culte.
C'est l'instrument traditionnel dont s'accompagnent les griots. Dans la classification organologique, la kora est une harpe-luth car elle possède à la fois certaines caractéristiques du luth (manche droit) et de la harpe (cordes perpendiculaires au résonateur).
Le djembé présente les mêmes caractéristiques de fabrication et d'utilisation qu'au Mali, au Sénégal, en Guinée et en Côte d'Ivoire. C'est surtout dans l'ouest du Burkina que le djembé est le plus connu (Bobo-Dioulasso, Banfora, 2e et 4e villes du pays).
Bracelet découvert sur un site métallurgique au milieu de scories. Les entrelacs à plusieurs fils montrent, une fois de plus le degré de perfection des techniques de mise en forme du fer en Afrique
Le balan est originaire de Kotoura, village situé dans la province du Kénédougou. Il est joué, lors des réjouissances populaires, tels les funérailles, les fêtes agraires, les mariages, par un griot.
Le visage, anthropozoomorphe, porte un cimier en large croissant. Le front bombé est sculpté d'une arête saillante dans l'axe du nez en bec. Les yeux sont étoiles, la bouche proéminente, le menton forme une palette pouvant servir de poignée.
Cet étonnant assemblage archéologique se compose d'un vase globulaire à bords droits légèrement évasés à l'intérieur duquel sont fichées, dans la terre pétrifiée par le temps, deux figures de pierre, frustes et muettes.
Ce grand récipient de forme ovoïde est caractérisé par sa surface totalement hérissée de picots d'argile. Ce type de décor en pointes est commun à d'autres récipients qui montrent néanmoins quelques variantes formelles, et une fermeture en couvercle, alors que, dans le cas présent, un simple bouchon de terre cuite scelle la jarre.
Le «pays lobi», dans le Sud-Ouest du Burkina Faso, est habité par les Pwa, Jaa, Dagara (Lobr et Wiilé), Birifor, Teésè, Gan et Lobi. L'un des premiers à décrire le tabouret tripode lobi comme support instable servant à l'occasion de casse-tête fut Henri Labouret (1931 : 188). Depuis, cette image est devenue un stéréotype.
Chez les Dagari, seuls les initiés pouvaient voir de telles figures d'ancêtre, toujours conservées dans un endroit particulier et auxquelles on faisait des sacrifices.
Ce récipient à bière fait valoir son statut d'objet rituel par le poli de sa forme sphéroïdale, dont la perfection est rehaussée par la patine foncée et luisante et le décor incisé qui couvre sa panse.
Cette statue est ornée de scarifications autour du nombril. Elle porte une coiffure qui semble être composée d'une calebasse, coiffure habituelle des chasseurs.
Ce masque était utilisé par la société secrète dwo (dont les rites initiatiques sont très proches de ceux de la société do des Bamana, ou du poro des Senoufo) lors de cérémonies et de compétitions agricoles.
Les Bobo et les Bobo Oulé, également connus sous le nom de Boua, vivent dans la région de la haute Volta, au Burkina Faso. Agriculteurs, ils cultivent sutout le millet mais élèvent aussi des abeilles pour leur miel et des chiens dont ils se nourrissent en certaines occasions.
L'origine des Kurumba a donné lieu à plusieurs controverses. Pour certains, ils viendraient du pays dogon et il est vrai que sur le plan culturel il existe de nombreuses ressemblances.
Les Kurumba vivent dans le Yatenga au nord du Burkina Faso. Ils forment deux groupes distincts, les KURUMBA proprement dits, les plus septentrionaux, en bordure du Sahel, qui produisent des masques figurant des antilopes dans un style plutôt naturaliste et les NlONlOSE, plus proches des Mossi dont les masques rappellent l'antilope mais de manière plus abstraite (comme dans cet exemple).
A la fin de la période du deuil, il faut chasser les âmes hors du village. Les danseurs Kurumba interviennent, après avoir assujeti sur leur tête au moyen d'un filet cette sculpture pleine d'une élégance qui renforcent les motifs polychromes.
Une forme massive de section presque quadrangulaire, reposant sur de petits pieds, caractérise les jarres-greniers kurumba. Ces dernières présentent une ornementation complexe en fort relief boudiné.
L'origine des Kurumba a donné lieu à plusieurs controverses. Pour certains, ils viendraient du pays dogon et il est vrai que sur le plan culturel il existe de nombreuses ressemblances.
Regularly Lobi figures corne in male-female pairs, since many are for home ancestral shrines where couples fit the lineage context. Here, however, the figures are fused back-to-back.
Cette statue d'ancêtre de lignage est remarquable par l'expression hiératique du visage qui a la forme d'un cœur. On doit remarquer le traitement « cubiste » de cette imposante sculpture. Les cheveux sont rasés en forme d'ellipse pyramidale, une des formes de la coiffure kpajul.
Tout en montrant des traits distinctifs du style lobi dit de « Tinkhiero », cette tête-piquet arbore une forme de coiffure portée par tout Birifor pendant l'initiation de son fils au jòrò et qui implique le rasage des parties latérales du crâne.
Le groupe dagara du Ghana singularise les objets supports d'entités nuisibles maîtrisées par les guérisseurs par la multiplication de certaines parties du corps, leur absence ou leur représentation volontairement incomplète.
Mentionné pour la première fois par Meyer (1981), Lunkéna Palé, sculpteur et guérisseur, a taillé de nombreux objets destinés presque uniquement à un usage personnel.
La coiffure de cette statue est celle des guerriers thuna. Les cheveux sont tressés et ramenés en arrière en un chignon couvrant la nuque. Cette coiffure, qui représente à l'origine la force et la puissance du guerrier, a ultérieurement été adoptée par d'autres ethnies de la région.