Très souvent, de nombreux pendentifs à forme de serpent sont dits tûrifâ. Ce terme, qui sous-entend la relation de l'objet avec la nature composite des cultes rendus par les guérisseurs, est habituellement utilisé pour désigner des entités non royales. Cependant, ces deux petites amulettes tûrifâ reproduisent les symboles de puissances invoquées par des prêtres nommés par le roi. Le premier est associé à une entité royale dont le culte est rendu à Togo par des prêtres choisis parmi I Sua, matriclan des hommes de confiance du royaume. Le second (1034-383) comporte des signes partiel liers, habituellement réservés aux objets emblématiques...
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