Cette ancienne statuette représente le support de la puissance nyãnyâãleérè (« séparer ce qui est mélangé ») issue d'un «ancêtre inachevé» et capable de faire tourner au drame tout événement. Deux détails: le geste de se couvrir la tête, effectué par les veuves dans la procession des funérailles de leur époux, et la coiffure propre au buúr de Máar dont l'initiation, visant à garantir la fécondité, doit être suivie simultanément par les deux conjoints soulignent le paradoxe de la situation. Si les statuettes anthropomorphes jàa sont empreintes d'un fort réalisme, celles des Teésè sont caractérisées par leur posture empruntée à...
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