Le Burkina Faso (prononciation : /buʁ.ki.na fa.so/), littéralement « Pays des hommes intègres », aussi appelé Burkina, anciennement république de Haute-Volta, est un pays d’Afrique de l’Ouest sans accès à la mer. Il est entouré par : le Mali au nord et à l’ouest, le Niger à l’est, le Bénin au sud-est, le Togo et le Ghana au sud et la Côte d’Ivoire au sud-ouest.
La capitale Ouagadougou est située au centre du pays. Le Burkina Faso est membre de l’Union africaine (UA), de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). C’est l’un des dix pays les moins développés du monde, avec un indice de développement humain de 0,402 en 2015.
Le geste de la tête de cette effigie masculine correspond à celui de la statuette féminine de la pl. 32 (cette statuette représente le geste que les femmes font pour exprimer qu'elles ont perdu leur nouveau-né).
Cet objet d'une grande ancienneté exprime une forte sensualité à travers les traits doux et réguliers du visage, ainsi que le volume puissant du torse au modelé caressant.
L'allure hiératique et austère si caractéristique du style lobi est parfaitement rendue par l'air maussade de la figure, ses épaules carrées et remontées, ses fortes jambes unies et ses petits bras collés au tronc.
Cette canne de bois est sculptée de deux figurines anthropomorphes féminine et masculine, superposées de haut en bas, représentant les esprits de la brousse, souvent présentés en couple.
Ce pot sphérique est pourvu d'une ouverture carrée dans laquelle s'emboîte un couvercle muni d'un tenon en bouton. Le récipient et son couvercle sont tous deux percés de petits trous juxtaposés permettant le passage de ficelles pour ligaturer l'ensemble.
Ce type de récipient entre dans la catégorie des « objets de prestige ». Il participe de l'ensemble de dons échangés entre lignages apparentés par des alliances matrimoniales.
Cette chaise à quatre pieds est remarquable par ses traits figuratifs (pieds de devant et tête), qui telle une invitation à s'asseoir, reproduisent le corps en position semi-allongée; sa forme carrée et abrupte du devant, dont nous ne connaissons pas d'autre exemple, semble s'expliciter si l'on considère qu'elle figure l'angle des jambes repliées.
Connus généralement par leurs masques zoomorphes, supports emblématiques de cultes collectifs lignagers et villageois, les Nuna possèdent aussi de rares statuettes anthropomorphes étroitement associées à des cultes individuels.
Ne portant aucune marque tribale, cette grande statue d'ancêtre féminin, au visage hiératique, exprime la toute-puissance des ancêtres du lignage qui peuvent être représentés avec deux têtes.
Leur nom ne correspond à aucune ethnie, ce sont en fait les Mossi qui nomment ainsi les divers groupes ethniques qui vivent à l'ouest et au sud du plateau mossi proprement dit : les Nunuma, les Nuna, les Winiama, les Lela et les Kasena.
Cette statue, œuvre d'un grand sculpteur, est construite dans l'équilibre subtil de ses trois volumes : l'arrondi de la tête porté par un long cou, le torse évasé coupé par des épaules rectangulaires, les jambes cylindriques entrouvertes.
Cette porte est taillée dans une seule pièce d'un bois très dur, alors que les portes africaines sont souvent constituées de planches assemblées. En outre, il est très extraordinaire qu'elle ait conservé sa serrure avec son penne, peut-être d'origine.
De forme irrégulière, cette porte est gravée en son milieu d'une représentation d'un saurien naturaliste jusqu'à reproduire dans ses détails anatomiques les différentes parties du corps.
Ce très ancien masque est entièrement sculpté de motifs géométriques et de couleurs qui constituent les éléments d'un système de communication complexe.
Les Nuna sont l'un des nombreux peuples que les Mossi appellent "Gurunsi" — Winiama (Ko), Lela, Sisala et d'autres — qui vivent principalement au Ghana. Le mot "gurunsi" étant un mot mossi, et donc péjoratif pour ces peuples, beaucoup préfèrent être désignés par leur propre nom.
Ce masque représente une hyène, animal totémique des Nuna. Il est sculpté de motifs géométriques, et de cercles concentriques autour des yeux. La forme du masque et les motifs géométriques constituent les éléments d'un système de communication basé sur les symboles. Ceux-ci varient non seulement d'un groupe à l'autre, mais aussi au sein d'un même village. Pour le profane, ils représentent les esprits de la brousse (su) agissant comme intermédiaires entre les ancêtres et l'humanité. Aux yeux des initiés, le masque prend un sens plus profond : il est un rappel de l'ordre social, politique et religieux propre à sa...
Les Nouna, Léla, Nounouma et Winiama, implantés entre la Volta rouge et la Volta noire, sont appelés Gourounsi par leurs voisins mossi, une dénomination qui a été reprise dans les ouvrages spécialisés mais que ces ethnies trouvent péjorative.
Parmi les peuples de Nuna, les animaux servent les modèles pour représenter l'esprit des forêts et représentent les esprits protecteurs qui observent au-dessus de la communauté et fournissent la fertilité, la santé, et la prospérité aux propriétaires.
Les cuillères étaient utilisées pour servir les différentes sauces qui donnent du goût à la bouillie de mil, le To, base de l'alimentation dans l'Afrique soudanaise.
Taillée dans une seule pièce de bois, cette canne de danse est surmontée d'une tête d'antilope particulièrement élégante avec ses longues cornes annelées.
Le rôle de la poupée n'est pas exclusivement ludique comme en Occident (où elle est souvent pour l'enfant un support d'affectivité) mais peut être, en Afrique, tout aussi bien propitiatoire (fécondité par exemple) que funéraire, de substitution, ou encore didactique.
Au centre de la cour de réception d'un chef mossi ou kurumba, est installé, supporté par des poteaux verticaux fourchus, un grand abri couvert de paille.
Le piétement sur lequel cette statue féminine est placée fait penser qu'elle constituait la partie supérieure d'un poteau d'entrée de concession de chef.
L'ouverture de la case ronde, qui, dans l'enceinte, donne accès à la cour du chef - appelé samandé -, dans laquelle il reçoit ses hôtes, est fermée la nuit par une natte de vannerie.
Au centre de la cour est érigé l'autel personnel du chef, où sont effectués les sacrifices aux ancêtres royaux. À sa mort, des offrandes peuvent y être faites en son nom.
Implantés au cœur du Burkina Faso, les Mossi possédaient d'importants royaumes dont la population était composée de deux classes : les nobles qui, grâce à leur cavalerie, avaient conquis le territoire, et une majorité de paysans, réputés pour leur importante production de masques.
Les Mossi du Burkina Faso convoquent des masques zoomorphes à divers moments du cycle agraire où ils assurent une bonne récolte de céréales, et tout au long des rituels funéraires où ils participent aux cérémonies d'enterrement du mort, puis aux secondes funérailles pour accompagner le départ de l'âme du défunt.
Le peuple des Mossi, qui mènent une vie de paysans et de bergers au cœur du Burkina-Faso, est constitué en réalité d'ethnies différentes formant- sur le plan social, deux groupes distincts.