Le Burkina Faso (prononciation : /buʁ.ki.na fa.so/), littéralement « Pays des hommes intègres », aussi appelé Burkina, anciennement république de Haute-Volta, est un pays d’Afrique de l’Ouest sans accès à la mer. Il est entouré par : le Mali au nord et à l’ouest, le Niger à l’est, le Bénin au sud-est, le Togo et le Ghana au sud et la Côte d’Ivoire au sud-ouest.
La capitale Ouagadougou est située au centre du pays. Le Burkina Faso est membre de l’Union africaine (UA), de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). C’est l’un des dix pays les moins développés du monde, avec un indice de développement humain de 0,402 en 2015.
Les deux millions deux cent mille Mossi représentent le tiers de la population de la Haute-Volta, nommée, en 1983, Burkina Faso ou « terre des hommes droits et honnêtes ».
Les masques de la région Mossi sont de formes variées. Ils sont faciaux, surmontés d'une hampe ; portés comme un petit casque; ou constitués d'un simple cimier.
Installée dans les cases des femmes, elle servait à y ranger les parures et les vêtements. Elle pouvait aussi recevoir les récoltes des champs privés de chaque femme: arachide, vouandzou, gombo, oseille, etc
Les Mossi sont le seul peuple du Burkina-Faso qui, à l'arrivée de l'armée coloniale française, en 1897, était doté d'un appareil politique centralisé, avec une bureaucratie élaborée et un système bien organisé de chefs et de rois.
Cette canne cérémonielle somptueusement décorée était l'insigne du pouvoir du Naba dans le royaume de Kaya, un des royaumes mossi qui avait conservé une certaine indépendance vis-à-vis du Mogho Naba.
Outre les cannes des chefs de lignage ou des notables âgés, des Nyonosé, les chefs investis du pouvoir politique utilisent de longues cannes sculptées d'une figurine humaine ou animale, insigne de leur autorité.
Modelée dans l'argile, cette tête masculine d'un puissant réalisme est sans doute la représentation d'un roi décédé dont les traits sont fidèlement reproduits : nez volontaire, bouche entrouverte prête à la parole, yeux figurés par des cauris dans un regard profond.
Sculptée dans une posture naturelle - léger déhanchement -, mains ouvertes pour recevoir des offrandes, cette sculpture féminine n'appartient pas aux statues d'ancêtres.
Les statues mossi ont été mentionnées dans les premiers ouvrages ethnographiques publiés au début du XXe siècle, notamment par Tauxier (1917) et Frobenius (1926), mais sans aucune indication sur le style ou la fonction.
Ce poteau fissuré est sculpté d'une tête ronde, masculine, ainsi que l'indiquent les scarifications : trois lignes sur les côtés du visage et une diagonale sur les joues ; ces marques sont caractéristiques de la région sud de Ouagadougou.
Dans toute la région de la savane de l'Afrique occidentale, les enterrements commémoratifs rendent hommage à la mémoire des aînés décédés avec des exécutions de la musique, de la danse, et des masques.
De grande dimension, cette statue double féminine très ancienne a une structure complexe et étonnante : une seule paire de jambes supporte deux torses féminins accolés dos à dos, ayant chacun deux bras détachés du corps, et les deux têtes opposées sont portées par un cou unique.
Statuette féminine aux formes géométriques stylisées, visage en lame coiffé d'un cimier quadrillé ; les yeux sur la face scarifiée sont formés de clous de cuivre.
Tous ces biga, de grande dimension, présentent la même structure élancée, corps étiré se terminant par un long cou surmonté par une tête arrondie très étroite tronquée pour former le visage.
Tous ces biga, de grande dimension, présentent la même structure élancée, corps étiré se terminant par un long cou surmonté par une tête arrondie très étroite tronquée pour former le visage.
À côté des poupées des fillettes, généralement frustes, existent chez les Mossi, sculptées par les forgerons, artisans castes, des statuettes féminines de fécondité de conception abstraite.