Le Burkina Faso (prononciation : /buʁ.ki.na fa.so/), littéralement « Pays des hommes intègres », aussi appelé Burkina, anciennement république de Haute-Volta, est un pays d’Afrique de l’Ouest sans accès à la mer. Il est entouré par : le Mali au nord et à l’ouest, le Niger à l’est, le Bénin au sud-est, le Togo et le Ghana au sud et la Côte d’Ivoire au sud-ouest.
La capitale Ouagadougou est située au centre du pays. Le Burkina Faso est membre de l’Union africaine (UA), de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). C’est l’un des dix pays les moins développés du monde, avec un indice de développement humain de 0,402 en 2015.
Cette superbe figuration à deux têtes de « Thílkkuùr » signale clairement sa double puissance dont les guérisseurs-sorciers dàmana sont pour moitié les détenteurs et avec laquelle ils doivent constamment composer.
Chez les Dagara-lobi des zones burkinabées de Dissin et de Zambo, comme des districts ghanéens de Nandom et de Lawra, les supports d'esprits d'ancêtres protecteurs de la lignée [kpin-seble), féminins et masculins, sont respectivement des bâtons rectilignes et filiformes, et des bois fourchus en forme d'Y renversé, comportant une petite tête aux traits vaguement humains et un sexe plus ou moins marqué.
Exceptionnel tant par la taille que par la perfection de sa forme, ce superbe pectoral komé est considéré comme le plus puissant des pendentifs de Bãbá, un objet de protection que seuls les grands chasseurs teésè, fondateurs de la branche mère du culte, pouvaient arborer.
Ce grand pectoral en ivoire, à la surface bien polie et luisante, symbolisait la force de Bãbá et de son puissant remède tiré des corps de l'hippopotame et de l'éléphant permettant de soigner les femmes enceintes (se reporter aux pratiques du bãbìsèrè dans «Les maîtres du danger»).
Parmi les sculptures animalières, les représentations d'animaux dits à "khélé" (une force néfaste) servent généralement de supports aux esprits d'ancêtres révérés comme grands chasseurs.
Cette statue de mère à l'enfant qui faisait partie d'un couple a été présentée lors de l'exposition consacrée à la maternité dans l'art d'Afrique noire.
Piet Meyer identifie des sculptures semblables comme étant de la main du sculpteur Dihunthé Palenfo, qui appartient à l'école du maître Sikiré Kambiré (né en 1896 à Gongombili et décédé en 1963 à Gaoua).
On doit remarquer la position non naturelle de l'enfant qui se trouve planté au milieu du dos de sa mère, et non pas installé sur son fessier, selon l'usage.
Cette femme, d'une taille exceptionnelle, tient de sa main gauche son enfant, qu'elle protège de la main droite levée verticalement contre les forces mauvaises qui pourraient venir du patriclan.
Dans les oeuvres pwa, l'élaboration de la forme s'appuie autant sur la schématisation des parties du corps que sur l'étirement de certaines d'entre elles. La finition des détails est nécessairement réduite au minimum.
Sculptée dans un bois dense, cette figure d'ancêtre témoigne malgré l'usure de la dextérité des sculpteurs teésè d'autrefois, capables d'allier force, simplicité et extrême raffinement dans la réalisation de leurs objets cultuels.
La naissance du style dit de « Poyo», propre à cette statuette d'ancêtre, remonterait au début du XIXe siècle dans ia région de Malba d'où il se serait amplement diffusé vers le sud selon les trajets migratoires des personnes.
Cette effigie parée de la coiffure rituelle yuú-buór personnifie une puissance dite ya à buri, acquise à la suite de l'initiation aux quatre formes mères de bûra, rites conjuratoires liés à la fécondité et à la reproduction.
Même si les traits du visage sont à peine perceptibles et les bras manquants, une austère pureté et une grande cohérence stylistique se dégagent des formes.
Les grandes statues dites thilkôtfna, supports cultuels du lignage, reflètent symboliquement par leurs traits l'identité du matriclan de l'ancêtre comme du sculpteur créateur des effigies.
Cette statuette possède les caractères principaux qui gouvernent la représentation anthropomorphe chez les Birifor, notamment celle réservée aux cultes des ancêtres
Cette figure féminine d'un beau rythme et solidement campée sur des jambes fléchies faisait sans doute partie d'un couple de thilkõtína, effigies d'ancêtres protecteurs de la lignée.
72 - La statue féminine présente ses deux bras levés, le bras gauche est ouvert dans un geste d'interdiction contre les forces néfastes pouvant provenir du matriclan.
Cette récade peut être attribuée au maître de Gaoua Kambiré Sikiré, né en 1896 et décédé en 1957, reconnaissable à la manière dont sont traités les yeux, le nez et la bouche.
De dimension moyenne — elles mesurent moins de 70 cm —, les cannes khuluor en forme de crosse sont surmontées d'une ou de deux figurines, toujours très finement sculptées, permettant de faire valoir leur possesseur.
Contrairement aux bateba, les cannes de danse sont sculptées pour les hommes et non pour les Thila, Les jeunes gens les brandissent au cours des danses de funérailles, des danses de marché, en tournant autour des musiciens.
Contrairement aux bateba, les cannes de danse sont sculptées pour les hommes et non pour les Thila, Les jeunes gens les brandissent au cours des danses de funérailles, des danses de marché, en tournant autour des musiciens.
Appartenant au genre bùlàbir — pots destinés à devenir, après la mort de leur propriétaire, des objets rituels —, ce type de canari est communément surnommé « koko » (teinte claire), terme se référant aux terres cuites réalisées autrefois par les potières birifor.
Les Bateba qui sont assis sans faire de geste, dits "bateba paralysées", font partie des Bateba Duntundara. Ils protègent les humains contre les sorciers et leurs entreprises maléfiques.