Cette œuvre est exposée à la cour royale pendant les séances de justice. Chaque fois que des justiciables sont convoqués, ils s'adressent tour à tour à l'objet qui, dit-on, serait capable de détecter le mensonge et par conséquent, le coupable. Lorsqu'une partie au procès conteste les décisions des ngwala', les serviteurs de la cour royale agissant comme juges, cet objet est exhibé en dernier recours pour prononcer le verdict. L'accusé et le plaignant passent tour à tour devant l'objet à qui ils disent leur version des faits, jurent et se retirent. La sentence est sans appel et se solde en...
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