Historiquement, les trônes royaux étaient installés à l'extérieui durant les cérémonies officielles et lors des visites des hôtes de marque.

À la cour Bamoum, les grandes pipes à fourneau cylindrique étaient réservées à la royauté et aux serviteurs de haut rang.

Classification : Chefferie Bamoum

Les motifs compliqués des étoffes ndop étaient dessinés par les hommes, puis cousus et réalisés par les femmes ; il fallait plusieurs mois pour fabriquer une seule pièce d'étoffe.

Utilisés uniquement par les personnages royaux et traditionnellement offerts aux chefs d'État et personnalités étrangères de haut rang, les tabourets royaux bamoun figurent parmi les insignes de pouvoir les plus impressionnants de l'Afrique de l'Ouest. L'un des bijoux de la collection de sièges du musée Barbier-Mueller est ce tabouret en bois en provenance du Cameroun délicatement sculpté et recouvert de perles. Trois ou quatre tabourets semblables, appelés rü mfo' (rü signifiant tabouret; mfo signifiant roi dans leur langue) se trouvent dans le palais du roi des Bamoun, Ibrahim Mbombo Njoya (r.- 1992 à aujourd'hui). L'exemplaire du musée Barbier-Mueller semble pour...

Classification : Chefferie Bamoum

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À l'instar du trône de Njoya et de son père, les sièges étaient, et restent, des symboles politiques importants dans les Grass-lands camerounais.

Les trônes en bois recouverts de perles multicolores assemblées en motifs éton­nants font partie des objets les plus spec­taculaires créés par les artistes bamoun qui travaillaient pour la cour royale.

Classification : Chefferie Bamoum

Ce petit objet est une représentation réduite des grands tambours à fente, les tambours d'appel kwé, autrefois en place à l'entrée des chefferies bamoum.

L'histoire de cette pipe royale est intéressante, car elle témoigne de la relation entre le roi des Bamoum, Ibrahim Njoya, et l'administration coloniale allemande.

Classification : Chefferie Bamoum

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Dans le grassland le tabac de la région est fumé dans une variété de pipes qui sont devenues des symboles de la position sociale de leurs propriétaires.

L'attribution des statues de maternité du Grassiand est toujours difficile étant donné les influences culturelles réciproques entre les ethnies, la multiplicité des styles et, le plus souvent, l'absence de précision d'origine.

Au temps du royaume, chaque société coutumière qui avait son siège au palais possédait ses propres instruments de musique, ses insignes ou ses masques.

Dans socialement et politiquement les états des royaumes de Grassland du Cameroun, l'affichage et la propriété des masques sont les indicateurs importants du privilège et du prestige.

Ce grand masque appartenait à la société secrète des guerriers Nsoro, association regroupant les plus valeureux combattants de l'armée royale c'est-à-dire ceux qui avaient prouvé avoir tué au moins un ennemi.

Classification : Chefferie Bamoum

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Ce modèle de pipe plutôt inhabituel était sûrement la prérogative de personnages importants.

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Octogénaire, le sultan Njoya est sur le trône depuis plus de cinquante ans. A vingt-neuf ans, il hérite du célèbre trône Bamoun, fondé au XVIe siècle.

Cette grande coupe, avec son élégant décor appliqué et incisé, est l'œuvre de potières du Marom.

Elégante cloche à percussion dont la prise est torsadée de tissu piqué de cauris et sommée d'une boule ajourée en bronze représentant des serpents.

Grosse calebasse à col, garnie d'une clisse de rotin formant piétement à laquelle sont accrochés des maxillaires humains et des cornes-talismans.

D'après le Prince Njiasse Njoya, frère de l'actuel sultan des Bamoum, les Bamoum désignent le bracelet par le terme tùne.

Il existe peu d'armes de prestige ornées d'une représentation anthropomorphe dans la région des Grassfields et celle-ci en constitue l'un des rares exemples.