Cette figurine féminine de type iginga appartient à un style au dessin très arrondi et facilement reconnaissable, bien que l'on ne puisse lui attribuer ni auteur, ni atelier, ni même période, si ce n'est une prévalence parmi les Lega du Sud selon Daniel Biebuyck (1). D'après le même auteur, la circulation constante des figurines d'ivoire parmi les différents clans et la disparition des ateliers de production dès les années 1950 (donc avant que l'ethnologie ne s'y intéresse) n'auront jamais permis que l'on puisse établir une « carte stylistique » de la production lega (2). Les figurines iginga étaient détenues par...
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