La République Démocratique du Congo (en kikongo Repubilika ya Kongo Demokratiki, en swahili Jamhuri ya Kidemokrasia ya Kongo, en lingala Republíki ya Kongó Demokratíki, en tshiluba Ditunga dia Kongu wa Mungalaata) est un pays d’Afrique centrale. C’est le quatrième pays le plus peuplé d’Afrique (derrière le Nigeria, l’Éthiopie et l’Égypte) ainsi que le pays francophone le plus peuplé.
Le pays est aussi appelé plus simplement Congo, ou plus souvent RDC, Congo-Kinshasa ou RD Congo pour le différencier de la République du Congo voisine, elle-même appelée « Congo-Brazzaville » pour la même raison. De 1908 à 1960, cette ancienne colonie était appelée Congo belge mais aussi « Congo-Léopoldville » jusqu’en 1966, date du changement de nom de la capitale en Kinshasa. Avec la zaïrianisation, le pays s’est appelé Zaïre de 1971 à 1997.
Chez les Luluwa A la limite sud de la forêt des Dibese et de la rivière Kasaï à l'ouest, le pays des Luluwa est traversé par un affluent du Kasaï, la Lulua.
Une grande partie de la statuaire lulua est centrée sur la fécondité de la femme ainsi que sur la santé de la mère (ou de la future mère) et de son enfant.
Jean-Baptiste Vandewalle fut administrateur territorial de 1922 à 1937. Il devint maire d'Elisabethville pendant quatre ans avant d'être nommé administrateur principal du Katanga.
Les sculpteurs Lulua sont les meilleurs connus pour leurs figures féminines, telles que celle-ci. Elles étaient censées apporter la bonne fortune aux nouveaux-nés et à leurs mères.
Les Lulua sont un peuple parlant le Bantou-bantu et patrilinéaire qui habitent une vaste région dans la province de Kasaï occidental dans la république démocratique du Congo du sud. Ils se consacrent à la chasse.
Ils ont été baptisés Lulua par l'explorateur Wissmann a la fin du XIXe siècle, d'après le nom de la rivière affluent du Kasaï près de laquelle ils sont installés.
Les mortiers ornés d'une figure masculine accroupie, les joues dans les mains et les coudes sur les genoux, représentent généralement un chef ou un haut dignitaire.
Il est intéressant de noter que les objets de pouvoir chez les Lulua (qui, comme les Songye, utilisent le terme générique bwanga pour désigner le mélange de substances magiques) sont généralement associés aux rituels de guérison prescrits par les oracles pour traiter le problème qu'il/elle est chargé(e) de résoudre.
Les collectionneurs occidentaux ont particulièrement apprécié les innombrables statuettes décorées de précieuses scarifications des Luluwa, un groupe homogène du point de vue ethnique puis scindé en petites tribus vivant à l'Est du Kasaï.
Le terme « lulua » a été donné par les premiers explorateurs Wissmann et Pogge en 1881 aux Bena Moyo, installés sur les rives de la Lulua, dans le Kasai. Eux-mêmes se considéraient comme des Luba, sous-groupe Pemba.
Cette petite sculpture magique anthropomorphe, dans la tête de laquelle est fichée une corne contenant des substances magiques, a une morphologie qui rappelle celle des petits mortiers pour tabac à priser de même origine.
Le Lulua occupe le territoire méridional de la région de Kasai-Sankuru. Ils sont au nombre de 300.000 et vivent dans de petites chefferies régionaux et en période de la crise, élisent un chef commun.
L'exercice de l'autorité politique nécessite des qualités exceptionnelles que seuls des individus ayant reçu une formation particulière sont capables de développer et de maîtriser.
Selon la mode du moment, les femmes Luluwa portaient des perruques de fibres végétales et de cheveux humains décorées de cauris. Les plus riches portaient aussi plusieurs colliers de perles bleues et blanches en rangs parallèles, qui sont souvent représentés en relief sur les figures féminines Luluwa.