La Côte d’Ivoire, en forme longue république de Côte d’Ivoire, est un pays membre de l’Union africaine. D’une superficie de 322 462 km2, elle est limitée au nord par le Mali et le Burkina Faso, à l’ouest par le Liberia et la Guinée, à l’est par le Ghana et au sud par l’océan Atlantique. La population est estimée à 26 594 750 habitants en 20175. La Côte d’Ivoire a pour capitale politique et administrative Yamoussoukro bien que la quasi-totalité des institutions se trouvent à Abidjan, son principal centre économique. Bien qu’elle ait pour langue officielle le français, plus de 60 autres dialectes sont parlés au quotidien. Elle a pour monnaie, le franc CFA. Le pays fait partie de la CEDEAO.
Cette statue féminine de la région de Guiberoua est un exemplaire très rare ; la maîtrise du sculpteur atteint ici la perfection ; très beau travail en ronde bosse.
Statue de style géométrisé à l'identité sexuelle ambiguë. La pomme d'Adam indique la masculinité alors que d'habitude le cou annelé symbolise la richesse des personnages féminins. La sculpture exprime la puissance et la noblesse du personnage.
D'une grande qualité plastique, ce masque gle présente une large face armée de trois séries de crocs ou défenses, deux horizontalement autour du regard surnuméraire globuleux et aveugle, la dernière encadrant la bouche ouverte sur une langue acérée et quatre dents de métal.
Cet important témoignage de l'art Bété de Côte d'Ivoire fait partie d'un très cours corpus de six masques sculptés par le même artiste vers la fin du XIXe siècle.
Ce masque d'un réalisme saisissant, recouvert d'une belle patine noire brillante avec de légers rehauts d'ocre rouge et de kaolin, a été collecté en 1966 dans la région d'Issia et pourrait être le tohourou décrit par Gueï Koré (voir cat. n° 84).
Le pays Bété correspond à la partie occidentale de la région comprise entre le Bandama et la Sassandra, autour des villes de Gagnoa, Daloa et Soubré. Comme les Wé, les Bété appartiennent au groupe linguistique km et sont culturellement très proches des Nyabwa (situés au nord-ouest, et du même complexe kru).
Bien que la statuaire koulango fort rare n'ait fait l'objet d'aucune étude anthropologique, cette sculpture s'affirme comme le chef-d'œuvre du style qui semble apparaître dans l'espace koulango de la région de Bondoukou.
The basis for attribution of figures in this style to the Kulango is elusive. The nearest approximation to information, commenting on the two figures in the Katherine White collection at the Seattle Art Museum, states...
Population du groupe linguistique guro, les Kulango occupent, au nord-est de la Cote d'Ivoire, une région qui est limitrophe avec le Burkina-Faso (au nord) et le Ghana (à l'est).
Le masque bedu n'est de tradition que dans la région située autour de Bondoukou. L'origine de ce type de masque remonte aux anciens masques sakrobundi, qui étaient fabriqués par les Nafana.
La forme de cette petite cuiller évoque un personnage féminin stylisé. Le cuilleron tête est rond, le manche sculpté en deux niveaux distincts suggère un buste de femme et de larges hanches. Le sculpteur a su, au travers de cet objet utilitaire, créer une véritable oeuvre d'art.
Instruments de musique africaine par excellence, les tambours occupaient dans les villages aussi bien que dans les cours princières une place très importante.
Les Yohouré, aujourd'hui, ne sont pas très nombreux : à peine quinze mille habitants répartis en trente villages. Ils avaient été autrefois considérés, à tort, comme un sous-groupe des Baoulé, une population d'origine mandé simplement absorbée par des Akan.
Au centre de la Côte d'Ivoire, les Yaouré habitent une zone comprise entre les fleuves Bandama rouge et Bandama blanc, à l'est de la ville de Bouaflé. Pratiquement absorbés par les Baoulé (à l'est), ils sont souvent assimilés à cette population, avec laquelle ils partagent cependant moins de liens traditionnels qu'avec les Guro (à l'ouest).
Visage ovale au volume plein et convexe, la petite bouche schématique aux lèvres épointées dessinant un volume de section trapézoïdale. Le nez à pans droits se modèle sous une arcade sourcilière profondément inscrite dans la matière.
Le visage allongé au traitement raffiné projette une bouche sobrement dessinée. Le nez droit est traité dans le prolongement de l'arcade sourcilière, sous laquelle viennent s'inscrire des yeux convexes, fendus en partie basse.
Beau visage à l'ovale régulier, la bouche sensuelle entrouverte sur de petites dents, le nez droit évasé venant se suspendre à l'intervalle sourcilier rebondi.
Mosque yohouré pour une danse profane dite d'amusement": la forme arrondie qui entoure la tête de femme rappelle la lune, et que rien de sacré - raphia, pagne ou palmier - ne lui est attaché.
Il représente un visage humain ceint d'un collier de barbe dentelé et coiffé d'un cimier composé d'une tête d'éléphant dont les oreilles en rouelles sont ornées de mascarons à visage humain.
Ce masque représente un kla, animal rapide à la course (lièvre ou antilope), à l'ouïe très fine : c'est le sacrificateur au culte gyè; ses oreilles rappellent la forme de la cuillère de sacrifice (1) et le bas du masque figure une ébauche de trompe et les défenses de l'éléphant, l'autre symbole de la puissance du gyè.
Les plus fameux masques des Yohouré, petite ethnie vivant dans le Centre de la Côte-d'Ivoire, représentent un visage humain complété d'attributs propres au monde animal.
Ce type de masque surmonté d'un calao (Bucorvus abyssinicus : calao d' Abyssinie) - ou d' une variété de pic - est appelé lomane. terme dérivé, du mot anoman qui signifie "oiseau" en langue baoulé et qui apparaît dans les chants accompagnant ces masques.
Les Yohuré, au centre de la Côte d'Ivoire, à l'est de la ville de Bouaflé et à l'ouest du fleuve Bandama, sont un peuple minuscule. A peine 16 000 personnes.