La Côte d’Ivoire, en forme longue république de Côte d’Ivoire, est un pays membre de l’Union africaine. D’une superficie de 322 462 km2, elle est limitée au nord par le Mali et le Burkina Faso, à l’ouest par le Liberia et la Guinée, à l’est par le Ghana et au sud par l’océan Atlantique. La population est estimée à 26 594 750 habitants en 20175. La Côte d’Ivoire a pour capitale politique et administrative Yamoussoukro bien que la quasi-totalité des institutions se trouvent à Abidjan, son principal centre économique. Bien qu’elle ait pour langue officielle le français, plus de 60 autres dialectes sont parlés au quotidien. Elle a pour monnaie, le franc CFA. Le pays fait partie de la CEDEAO.
Cette statuette, d'une grâce toute féminine, présente des détails inhabituels pour un enfant du poro. Cette impression provient en grande partie des mains qui reposent, décontractées, sur les cuisses.
Cette statuette est vraisemblablement du même sculpteur que celle de la fiche suivante car le style est pratiquement identique. Malgré les jambes robustes, la proportion complètement différente et moins naturelle entre le tronc et les jambes et une posture plus raide, la statue de la page de gauche a, elle aussi, des points communs avec les deux de la page de droite.
Cette statue du type mince sur son haut socle, réduite à l'essentiel, semble presque fragile en vue de profil qui met particulièrement bien en valeur le contraste des formes austères de la tête et de la coiffure avec les contours ondulants du corps et des jambes.
Glaze attribute une statuette aux mêmes caractéristiques à un atelier des kulibèlè dans la région de San, également au nord du pays sénoufo (Barbier, volume II, 1993:29, n° 28).
On ne sait pas si la minceur extrême de ces statues est voulue par le style ou si elle doit être attribuée à une pénurie de matériel - elle n'est cependant pas limitée à une école particulière ni à une région précise du pays sénoufo.
Cette statue fait partie des statues très minces sur un socle haut, style plus ou moins général et que l'on trouve dans tout le pays des Sénoufo. Au verso, la statue est marquée à la peinture blanche : A43,.
Cette statue masculine pourrait être classée sous le type "mince" car le socle était vraisemblablement d'une certaine hauteur ; elle a toutefois plus de volume que les autres exemplaires présentés ici. Les traces d'usure plaident pour une utilisation traditionnelle.
D'allure vigoureuse et non sans un certain charme féminin, avec son regard tourné vers un monde intérieur, ses seins pointus, les intéressantes cicatrices ornementales autour de son ombilic et la représentation inhabituelle du pagne, cette statue est un des meilleurs exemples de l'art statuaire sénoufo.
La conception de cette statue svelte a de grandes affinités avec l'exemplaire présenté dans la fiche suivante et peut avec une quasi-certitude être attribuée au même sculpteur, ce que confirme à elle seule déjà la forme des mains aux fines entailles horizontales.
Cette sculpture demeure la seule connue de la main de ce grand maître. Aussi, l'avions nous auparavant qualifiée, au regard de sa dimension esthétique comme de son ancienneté, "d'archétype silencieux".
La statue ci-contre est celle qui permet de remonter le plus loin dans son histoire. Cette statue se termine à mi-mollets sans que l'on puisse déceler des traces d'érosion ou de vermine.
La statue sur la page ci-contre est également à classer dans les œuvres d'art de la région de Sikasso, du moins de par son style, comme le montrent clairement le visage, les oreilles ronds, la poitrine rectangulaire, les bras saillants et légèrement pliés, le mince tronc cylindrique et la forme des mains reposant sur les hanches.
Sept photos d'une seconde statue, très vraisemblablement du même sculpteur, furent incorporées en 1975 dans un catalogue du "Dallas Museum of Art" de Dallas présentant cette sculpture comme la pièce centrale de la collection de Gustave et Franyo Schindier que le musée venait d'acquérir.
Il semble que des informations fiables (Glaze 1981:47) existent sur une utilisation dynamique de cet objet, bien que le socle en forme de calotte fasse conclure à une utilisation statique.
Bien que les ethnologues soient d'accord sur le fait que les gardiens du poro sont en général produits et utilisés en couple, il était très rare qu'ils arrivent sous cette forme dans une collection publique ou particulière.
Bien que les ethnologues soient d'accord sur le fait que les gardiens du poro sont en général produits et utilisés en couple, il était très rare qu'ils arrivent sous cette forme dans une collection publique ou particulière. Ce couple était manifestement d'utilisation statique car les socles et même la partie inférieure des jambes ont été détruites par l'érosion ou les insectes. De ce fait, les statues ont l'air relativement petites mais, à l'origine, elles avaient certainement la taille moyenne habituelle légèrement supérieure à un mètre. Leurs longs cous, le coiffure crénelée de la statue féminine et la hache dans la...
Son parfait état de conservation dépasse toute attente. Les traces d'usure du cou et des bras dues à un usage fréquent, la propreté et le poli des surfaces qui dénotent d'un traitement et d'une conservation soigneux lui donnent le charme d'une antiquité choisie.
L'endroit où a été trouvée cette sculpture n'est pas connu. Tout comme les deux masques-heaumes degélé, elle n'appartient pas aux statues gardiennes du poro mais elle est un témoin silencieux contemporain du mouvement Massa.
Cette statue ne tient pas la comparaison avec les deux premières (même si cela peut sembler injuste) mais il est pratiquement impossible de l'éviter puisqu'elle est alignée là avec les autres.
Peu d'informations sont disponibles sur la signification et l'utilisation des degélé, ces masques-heaumes qui apparaissaient par couple, en dehors du fait qu'ils n'existaient que chez les fonombèlè, un petit groupe linguistique ayant vécu pendant une courte période au centre du territoire des Sénoufo (photo page 216 prise aux alentours de 1952 dans le bosquet sacré duporo de Lataha).
La courbure vers l'avant des avant-bras, contraire à la nature, et la forme bizarre des mains sont, avec la forme de la tête et l'accentuation plastique des cicatrices autour du nombril, la griffe d'un maître-artiste déterminé, dont jusqu'à présent seulement une autre statue a été rendue publique (AAN n° 110, 1999:38).
Statuette Senoufo représentant un personnage féminin debout portant sur la tête une coupe rituelle surmontée d'un couvercle figurant un masque cracheur de feu.
Jeune femme debout au corps longiligne, les bras détachés du corps, les mains posées sur les cuisses. La tête porte une coiffe en coque-cimier ; le visage est prognathe. Ancienne patine d'usage noire brillante.