Gabon

Origine Les trois quarts des 4 800 000 Fang recensés en 2013 vivent au Cameroun où ils représentent 20 % de la population avec 3 200 000 individus. Ils sont cependant majoritaires en Guinée équatoriale où ils représentent 80 % de la population avec 450 000 personnes, et au Gabon avec 480 000 personnes représentant 37 % de la population. Un petit nombre d'entre eux vivent également au Congo-Brazzaville, en Centrafrique et à Sao Tomé-et-Principe. Quoique les statistiques officielles sur la population soient un sujet tabou au Gabon, l'ethnie fang est numériquement la plus importante de la cinquantaine qui composent le pays. Son aire géographique s'étend de la partie...

Cette magnifique sculpture de Byéri s'associe à une autre, réalisée par le même maître fang, qui se trouve dans la collection du Muséum fur Vôlkerkunde de Berlin.

Cette oeuvre fait partie d'une célèbre tradition des masques fang, connue sous le nom de Ngontang, dont les premières traces furent enregistrées au Gabon entre 1920 et 1930 (Perrois 1986, p. 149).

En Afrique équatoriale, le soufflet de forge n'est pas seulement un instrument technique du forgeron, c'est aussi un objet quasiment rituel.

Les personnages gardant les reliques étaient considérés comme étant à la fois des enfants et des personnes âgés d'où certains traits enfantins des sculpture (le ventre ballonné, le cordon ombilicale, les yeux rond stylisés, la disproportion entre la tête et les jambes.

Elle est composée de deux montants verticaux et de deux traverses horizontales maintenant deux volets, les montants verticaux sont ornés au sommet de personnages stylisés et de masquettes à mi-corps, le bas des montants est historié de motifs géométriques

Masque blanc à scarifications jugales

Les productions plastiques les plus remarquables de la région méridionale du Gabon, les vallées de la Ngounié et de la Nyanga, de Fougamou à Tchibanga et Mayoumba, sont les masques de la société coutumière du moukouyi qui animent notamment les cérémonies à caractère funéraire, funérailles et levers de deuil ultérieurs.

Les yeux percés d'une fente et le front sculpté d'un motif géométrique en forme de "T" inversé, la coiffure composée de trois chignons dont un plus important au centre.

Visage féminin portant une coiffe à deux grandes coques et nattes latérales, peignées de larges tresses verticales et obliques, un bandeau épouse l'ovale du front, rehaussé, comme la bouche et les tempes, de rouge de padouk, sous le menton, une petite poignée est ouverte dans la large collerette de fixation de parure, belle taille interne.

La production du son des trompes traversières des Kongo se fait par la vibration des lèvres de l’exécutant dans l’embouchure latérale. Il s’agit d’un instrument noble, attaché à la cour du roi ou du chef local. Il est aussi bien apprécié par son utilisation musicale que pour ses capacités de messager. Elles peuvent être faites en cornes de buffles, d’antilopes ou en défense d’éléphants. Taillés dans d'entières défenses d’éléphants, ces instruments étaient des symboles de puissance et d'appartenance propres aux chefs. Ils apparaissaient alors au sein d'orchestres royaux. Ces trompes spécifiques étaient bien plus grandes que celles utilisées dans un...

Masque Kwele qui représente "Gon", le gorille adulte mâle, symbole de la force alliée à l'intelligence.

La prise, percée d'un orifice où passe une bélière de cuivre, est gravée d'un petit visage humain.

Gardiennes des liens précieux à l'intérieur d'une communauté entre les générations passées et présentes, ces figures de Byéri fang semblent mêler des traits d'enfant et d'adulte.

À l'origine du Byéri, le culte ancestral pré-colonial des Fang pratiqué jusque dans les années 1920-1930, ces représentations étaient au centre des reliques sacrées des ancêtres, le tout enfermé dans des boîtes cylindriques ou enveloppé de fibres.

Ce masque recueilli dans les environs de Lambaréné, ayant servi dans la danse Asu Ngubu, a été identifié comme Fang. Le terme, noté de façon un peu approximative, est probablement asu nkug', c'est-à-dire « le visage du revenant ».

Harpe arquée en bois, peau et cordes végétales. La caisse de résonance est surmontée d'une tête humaine sculptée, de facture Fang. Le cordier pénètre dans la caisse de résonance à la base du cou.

Les Bapounou et Baloumbou, du Nyanga au Mayombe, ont façonné des talismans anthropomorphes, petites sculptures pouvant être facilement transportées dans un sac, destinées à mobiliser les esprits pour faciliter la chasse : débusquer le gibier et ne pas l'effrayer.

Quite a number of heads of this type were collected in the 1920's, a few with some supporting data (the Powell-Cotton Museum examples, for instance; see Keith Nicklin.

Style ou la gestuelle : 1- Style Mahongwe

Vivant au nord-est du Gabon, les Mahongwé sont l'une des nombreuses ethnies Kota et ils célébraient, comme ces derniers, des cultes fondés sur la croyance à la permanence des âmes des ancêtres au-delà de la mort. Au début du siècle, pour ce culte du bwété, les paniers reliquaires contenant les ossements des ancêtres les plus importants étaient surmontés de figurines tendant à l'abstraction.

Les Kota sont constitués par plusieurs groupes : au nord, les Kota, les Shake, les Shamaye et les Mahongwe ; au sud, les Ndassa, les Wumbu, les Obamba et les Ndumu.

Ame de bois concave, plaquée de fils et de plaques de cuivre, sculptée en haute ogive, sommée d'un chignon cylindrique. La face, divisée en deux par une plaque à mi-hauteur délimitant le front, est couverte d'un fin réseau de fils légèrement incurvés.

Style ou la gestuelle : 1- Style Mahongwe

Tête en bois noirci stylisée en losange, ornée de lamelles de cuivre et flanquée de quatre appendices latéraux. Portée par un long cou cylindrique, elle repose sur un petit socle à deux étages et provient vraisemblablement d'un panier à ossements d'une cloche ou d'un soufflet.

Tête janus sculptée en forme de masque emboli Kota, montée sur un cou renflé et percé de part en part de deux orifices circulaires.

Les Kota sont constitués par plusieurs groupes : au nord, les Kota, les Shake, les Shamaye et les Mahongwe ; au sud, les Ndassa, les Wumbu, les Obamba et les Ndumu.

Selon les annotations très précises de ses carnets, on sait que Josef Mueller eut l'oc­casion d'acquérir ce magnifique tabouret kota du Congo français de l'époque, chez l'antiquaire parisien André Portier le 6 mai 1941.

Les deux statues « Kota » référencées sont d'une part celle, masculine, du musée de l'Homme (fig. 20 ), aux fines plaques de laiton du haut de la tête au niveau du ventre, probablement collectée dans les années 1920, et d'autre part une statue féminine, de même facture, de l'ancienne collection Paul Scagliola, un forestier du Gabon (fig. 21).

J'évoque ici les curieuses statues-troncs « kota » dans le panorama des styles ambété dans la mesure où il en existe un spécimen de facture évidemment « mbété » (fig. 24).

Grand buste en bois naturel, les mains le long du tronc, dessinant un losange. La tête plaquée de cuivre est comme une figure de reliquaire. La base est constituée par un tabouret à quatre pieds, l'ensemble est monoxyle.

The metals so artfully applied to the surface of Kota reliquary sculpture were chosen because their great value honored the ancestors with the most precious materials available.

This work is among the earliest reliquary sculptures from equatorial Africa brought to Europe.

Ce type de masque aux formes expressionnistes, évoquant à la fois la puissance de la nature par sa crête sagittale de gorille mâle et le mystère des esprits de l'au-delà par son visage marqué d' yeux tubulaires ou de paupières gonflées, intervenait, jusque dans les années 1960, dans les rites d'initiation satsi des adolescents chez les Kota de la région de l'Ivindo, dans le Gabon nord-oriental.