Gabon

Beau visage humain peint en noir et rouge de padouk. Il est orné de scarifications aux tempes et au front.

Les Lumbo, les Punu et les Tsangui habitent la région du haut Ogooué, dans le sud et sud-ouest du Gabon, et les régions frontalières de la République du Congo.

Visage humain aux traits fins, couvert d'une belle teinte noire, laquée sur la face, épaisse sur la coiffe à trois chignons peignés.

Visage humain bombé en amande, il était autrefois peint en noir avec des rehauts blancs et peut-être la partie gauche était-elle teintée en ocre.

Beau visage humain étiré et bombé au front, il est surmonté d'une haute coiffe peignée en coque entourée de nattes.

Visage humain au front bombé surmonté d'une haute coiffe en cimier entourée de petites nattes. La face est peinte au kaolin, les traits et les détails ornementaux sont teints en ocre rouge de padouk.

Un masque exceptionnel Punu, Gabon haut 28 cm. Le visage, au modèle très raffiné, est sculpté sous un large front surmonté d'une coiffe a coques multiples disposées en étoile, les extrémités recourbées sur le pourtour du visage.

Ne devrait-elle pas avoir le type d'objet "Masques noirs" ?

Les Lumbo, les Punu et les Tsangui habitent la région du haut Ogooué, dans le sud et sud-ouest du Gabon, et les régions frontalières de la République du Congo.

La forêt tropicale du Gabon est le siège de l'ethnie des Punu. Les masques blancs qu'ils exécutent figurent parmi les créations artistiques les plus connues de l'art centrafricain.

Masque Punu, le visage inscrit dans un ovale s'épointant au menton. Les lèvres charnues sont teintées de rouge de padouk, le nez est court, les yeux fendus sous une arcade sourcilière finement dessinée.

Masque Punu sculpté d'une haute coiffure de couleur brun clair en forme de coque unique striée de motifs géométriques.

Le visage est de style naturaliste. Les yeux en forme de cauris. La coiffure est constituée de deux chignons et de deux tresses latérales.

Représentation d'un visage féminin idéalisé, ce masque s'inscrit dans un ovale régulier, les yeux en grains de café légèrement saillants sont fendus de minces ouvertures arquées, et surmontés de sourcils sobrement dessinés,...

Le visage aux traits réalistes portant des scarifications frontales et temporales formant des écailles en relief, les yeux percés d'une mince fente, la coiffure composée de tresses retombant de chaque côté des oreilles.

Le visage aux traits réalistes portant des scarifications frontales et temporales formant des écailles en relief, les yeux percés d'une mince fente, placé sous une coiffure divisée en deux chignons sur le sommet du crâne.

Le visage aux traits réalistes, les yeux percés d'une mince fente, la coiffure composée d'un bandeau frontal et de trois tresses retombant de chaque côté des oreilles.

Chez les Pounou, la société Moukouji ou Mukuyi assure la cohésion sociale au sein des villages en maîtrisant les esprits malfaisants de la forêt.

Style : Pounou: Masques noirs

La variante E comprend un nombre relativement significatif de masques (7 % du corpus) mais, hormis le critère de la forme particulière de la coiffure, dont les chignons-coques sont multipliés, elle est en liaison étroite avec le type 1, le plus classique. On y retrouve des masques à visage scarifié (motif en losange ou en carré, à écailles) ou pas, plus ou moins allongé ou de structure plus réduite ; avec des yeux globuleux ou en amande mais toujours mi-clos, rarement noirs. On peut considérer que c'est une évolution un peu baroque du standard originel punu-lumbu, peut-être à l'initiative de...

Le masque récolté vers Zanaga (Congo-Brazzaville) par le pasteur suédois Andersson dans les années 1930 (Art Tribal 2005 N°8 fig. 7, 1re partie), ainsi que quelques autres spécimens (Art Tribal 2005 N°8 fig 8, 1er partie) trouvés dans l'hinterland gabonais et non pas sur la côte atlantique ou la Ngounié, ont permis de déterminer, d'identifier et de localiser avec une relative assurance une variante tout à fait typique, celle des masques à scarifications jugo-frontales. Cette variante D, représentant 9 % du corpus, ce qui en fait un regroupement à forte pertinence stylistique, comporte des masques à petit visage triangulaire, front...

On peut évoquer enfin une variante G, celle des masques à visage losangique. Dans cette catégorie d'objets, un regroupement composite où les items d'apparence nettement punu-lumbu côtoient d'autres d'aspect vuvi et même rang, le caractère dominant est la facture spécifique du visage, dont la structure en losange est pour certains masques très nette avec logiquement une face étirée (cf. la série inférieure dans le tableau "Variante G"). La petite bouche, aux lèvres formées, est arrondie et resserrée dans cette partie pointue qui aboutit au menton. Les yeux arqués, mi-clos, mais souvent sans paupières globuleuses, le nez très long et fin,...

Les masques à cornes de la variante F sont rares et quoique anciennement connus (cf. Fourquet, ibid. 1982, p. 57, ill. 8 ; Perrois, ibid. 1979, p. 23), leur symbolique reste énigma-tique. Visage humain et cornes animales, cet esprit composite évoque la puissance des êtres de l'au-delà et un lien d ordre totémique avec le monde de la brousse. Ils ont été parfois identifiés, à tort semble-t-il, comme des masques bakwele en raison de leur face triangulaire et surtout de leurs yeux arqués (encore qu'il ne faille pas nier un certain air de famille structurel dans le rendu du visage...

La variante E comprend un nombre relativement significatif de masques (7 % du corpus) mais, hormis le critère de la forme particulière de la coiffure, dont les chignons-coques sont multipliés, elle est en liaison étroite avec le type 1, le plus classique. On y retrouve des masques à visage scarifié (motif en losange ou en carré, à écailles) ou pas, plus ou moins allongé ou de structure plus réduite ; avec des yeux globuleux ou en amande mais toujours mi-clos, rarement noirs. On peut considérer que c'est une évolution un peu baroque du standard originel punu-lumbu, peut-être à l'initiative de...

Le masque récolté vers Zanaga (Congo-Brazzaville) par le pasteur suédois Andersson dans les années 1930 (Art Tribal 2005 N°8 fig. 7, 1re partie), ainsi que quelques autres spécimens (Art Tribal 2005 N°8 fig 8, 1er partie) trouvés dans l'hinterland gabonais et non pas sur la côte atlantique ou la Ngounié, ont permis de déterminer, d'identifier et de localiser avec une relative assurance une variante tout à fait typique, celle des masques à scarifications jugo-frontales. Cette variante D, représentant 9 % du corpus, ce qui en fait un regroupement à forte pertinence stylistique, comporte des masques à petit visage triangulaire, front...

La petite série des masques à coiffure en mortier de volume tronconique constitue une variante C d'un grand intérêt culturel et historique. On verra qu'on peut probablement lui conférer également un statut régional. Malgré une représentativité limitée à 1 % du corpus, ces masques (blancs, noirs et bicolores), sont à mettre en rapport avec une observation bien précise de Du Chaillu (in L'Afrique sauvage, 1868, chap. XV, pp. 234 et sq.) à propos des coiffures des Ishogos (Tsogho). En effet, l'explorateur qui, le premier, a atteint la région du Mouila actuel, sur la moyenne Ngounié, remarqua d'une part, le proche...

La variante B, très particulière avec sa facture sobre et expressive, est très intéressante car elle semble très ancienne. Elle serait plutôt régionale et localisée entre les sites actuels de Lambaréné et de Fougamou (basse vallée de la Ngounié). En effet, un des premiers masques blancs collectés et surtout référencés en Europe relève de cette catégorie — trouvé en 1867 par Robert Bruce Walker, a l'occasion de la première exploration du cours moyen de I Ogooué, région encore totalement inconnue à l'époque, non loin de l'actuel Lambaréné, dans la zone du lac Zilé où était établi un groupe d'Ivili ([fig....

La variante A présente un visage blanc analogue aux autres déjà évoqués mais surmonté d'une coiffure résolument réaliste avec de grosses tresses et mèches tressées, disposées de part et d'autre d'une raie médiane, les cheveux retombant jusque derrière les oreilles et laissant le front très dégagé. LPerrois a observé lui-même ce type de coiffure en 1966 aussi bien chez les Eshira que chez les Punu et les Tsogho. Les yeux sont en grain de café, fendus en arc, les paupières peu globuleuses ; le nez saillant de type européen, parfois long ; la bouche arrondie ou en V.Ces masques sont...