Gabon

Large visage humain en forme de cœur. Il est peint au kaolin et rehaussé de noir soulignant les traits et les tatouages au front et aux tempes.

Les 5 différents Styles Style Mahongwe Style Shamaye Style Kota (dit du sud) Style Ndassa Style Sangu (Masango)  Style ou la gestuelle : 1- Style Mahongwe

Les 5 différents Styles Style Mahongwe Style Shamaye Style Kota (dit du sud) Style Ndassa Style Sangu (Masango) 

Les 5 différents Styles Style Mahongwe Style Shamaye Style Kota (dit du sud) Style Ndassa Style Sangu (Masango)  Style ou la gestuelle : 1- Style Mahongwe

Vivant au nord-est du Gabon, les Mahongwé sont l'une des nombreuses ethnies Kota et ils célébraient, comme ces derniers, des cultes fondés sur la croyance à la permanence des âmes des ancêtres au-delà de la mort. Au début du siècle, pour ce culte du bwété, les paniers reliquaires contenant les ossements des ancêtres les plus importants étaient surmontés de figurines tendant à l'abstraction.

Les Kota sont constitués par plusieurs groupes : au nord, les Kota, les Shake, les Shamaye et les Mahongwe ; au sud, les Ndassa, les Wumbu, les Obamba et les Ndumu. Malgré leurs différences, notables surtout dans l'organisation sociale, ils possèdent de nombreuses traditions en commun.

Ame de bois concave, plaquée de fils et de plaques de cuivre, sculptée en haute ogive, sommée d'un chignon cylindrique. La face, divisée en deux par une plaque à mi-hauteur délimitant le front, est couverte d'un fin réseau de fils légèrement incurvés. Les yeux, de part et d'autre du long nez busqué, sont composés de rondelles de cuivre piquées au centre d'un clou de fer. De ce regard s'échappent de longues larmes rivées de fil de métal. Le cou est torsadé de fil ; les parties supérieures de la prise fuselée sont couvertes de plaques de cuivre, l'une décorée au...

Le masque collecté chez les Adouma de l'Ogooué non loin d'Olundu (Lastoursville actuel)et des rapides de Boundij (1884) par la mission de l'Ouest africain est l'un des plus beaux connus ; c'est aussi le premier de ce type à être parvenu en Occident. Il est sculpté dans un bois léger, ce qui le rend facile à porter étant donné sa taille.

Cette petite sculpture Fang, entrée dans la collection du musée de l'Homme avant la Seconde Guerre mondiale, est soit un « haut de poteau funéraire » (mais on n'en connaît pas d'autres) soit, plus probablement, un sommet de reliquaire du Byéri correspondant à un coffre d'écorce de petite taille.