Le Gabon, en forme longue la République gabonaise, est un pays situé en Afrique centrale, traversé par l’équateur, frontalier à l’est, au sud-est et au sud de la république du Congo, au nord-ouest de la Guinée équatoriale et au nord du Cameroun. Ancienne colonie française, le Gabon est indépendant depuis le 17 août 1960.
C’est un pays forestier où la faune et la flore sont encore bien conservées et protégées dans treize parcs nationaux dont le parc national de la Lopé, inscrit au patrimoine mondial par l’UNESCO.
Les Fang vivant en Guinée équatoriale et au Gabon pratiquaient encore au début du XXe siècle un culte du byeri très vivace, destiné à entretenir un contact entre les ancêtres défunts et les vivants.
Cette ancienne monnaie était utilisée comme cadeau de mariage. Cette pièce exceptionnelle, qui associe une très ancienne et épaisse patine d'oxydation à la perfection formelle, représente un bel exemple de l'art Fang.
Harpe-Cithare à quatre cordes. C'est l'instrument des conteurs et des poètes. les récits épiques du mvet soutenus par la mélodie de cet instrument, très répandu dans tout le pays fang.
Les masque dits ngon ntang ' (littéralement " la femme blanche ») ont succédé stylistiquement aux anciens masques " lunaires » à un seul visage, également blanchis au kaolin, dont on ignore le nom vernaculaire précis.
En effet, les traditions d'origine des Fang, souvent évoquées dans les contes et les épopées chantées du mvet, sont à peu près les mêmes dans les différents groupes...
Les masques ngontang des Fang. qui peuvent comporter deux, quatre, cinq, voire six visages, constituent sans doute une forme évoluée des exemplaires plus anciens à face unique.
Grand cylindre de bois évidé, sculpté de deux visages humains peints au kaolin et scarifiés aux joues et au front. Ils sont surmontés de coiffes en bandeaux crénelés, reliées entre elles par des arcades.
Masque heaume à coiffe en casque à trois coques, entourée de deux grosses ailes recourbées. Le large visage en cœur est orné de fines scarifications en pointillé, aux joues et aux sourcils, dont elles soulignent la courbe élégante.
Ce masque Fang anthropomorphe mais pourvu d'une coiffure à grands ailerons » articulés a été recueilli par le pasteur Christol qui a séjourné un certain temps a la mission de Samkita, un peu en aval de Ndjolé, donc chez les Betsi et les Meké.
Masque casque représentant un visage humain stylisé au front haut sommé d'une crête cimier percée d'un orifice pour porter un ornement. La face dessine un cœur prononcé inscrit dans deux ellipses épousant les contours des joues, de la bouche et de l'arc sourcilier.
Les Fang ont façonné de nombreux masques à des fins rituelles, mais contrairement à d'autres peuples de la région, du Sud-Gabon par exemple, il n'en est resté que peu de spécimens dans les collections et les musées.
L'apprentissage de leur vie d'adulte s'effectuait, chez les Fang, grâce à l'initiation, notamment dans le cadre du so, dont les rituels permettent de franchir les étapes nécessaires à leur accomplissement.
Ce masque présente des similitudes formelles tant avec les travaux des Fang qu'avec les productions des Punu et des Lumbo établis dans le Sud du Gabon ; l'absence d'indication précise concernant sa provenance et sa fonction rend donc son attribution délicate.
Les masques à quatre visages sont attestés au Gabon depuis les années trente mais ils se sont multipliés après la Seconde Guerre mondiale au point que certains auteurs ont pu parfois minimiser leur origine réellement traditionnelle pour les réduire à de simples créations « folkloriques » sans aucun rapport avec le sacré.
Les masques ngil de type A se caractérisent par un nez allongé ainsi que la présence d'oreilles et d'une crête au sommet du crâne. Parmi les scarifications et tatouages, on remarque sur le front deux dessins en demi-cercles.