Ce beau peigne de mariage à douze dents est sculpté sur sa partie supérieure d'un décor architectural dans lequel s'insère une tête féminine stylisée dans le plus pur style Ashanti.

Peigne Ashanti à neuf dents sculpté d'une très belle tête de forme circulaire caractéristique du style. Les yeux et les sourcils linéaires sont très légèrement bombés.

Peigne à dix dents surmonté d'un décor architecture. Il est sculpté en ronde bosse d'une tête de femme représentée dans une petite arche ajourée.

Au moment du Bagre, on fait don à la jeune fille bulsa d'un tiib pelé, c'est-à-dire d'un panier décoré de cauris, de bandelettes de cuir et de tissu, qui contient des bijoux, des produits de beauté et des amulettes ; jamais plus, ce panier ne la quit­tera.

Par ailleurs, les serviteurs (nhenkwaa) atta­chés à la cour veillaient autrefois à la production régulière et exclusive des régalia (p. 78 et 81) qui magnifiaient en public l'image personnelle du sou­verain.

Les akuaba, quant à elles, ont probablement toutes eu une valeur sentimentale individuelle très forte, pour les femmes stériles qui les portaient sur le dos, même si elles se transmuaient par la suite en symboles de pouvoir spirituel dans le temple où l'okomfo (le prêtre guérisseur) les accumulait (ci-contre en haut).

La chefferie, symbolisée par les régalia, était certes vouée à la disparition le jour où les artistes de cour cesseraient de se mettre à son service pour partir en quête d'un monde plus équitable où l'effort individuel et l'esprit d'entreprise compteraient plus que le sang royal.

Elle représente un visage humain au grand front scarifié surmonté d'une coiffe composée de chignons et de nattes cylindriques.

Grande tête sur un cou annelé, ornée au menton d'un collier de barbe, les joues scarifiées, la bouche, les narines et les yeux soulignés de kaolin.

Le musée Barbier-Mueller possède plusieurs chaises pliantes akonkromfi à dossiers ajourés de façon élaborée et plaqués de laiton. Ce type de siège était fabriqué selon des modèles utilitaires importés, et probablement bien moins soigneusement ornementés que ceux qu'utilisaient les militaires coloniaux et les administrateurs civils en Afrique.

Avec l'arrivée au Ghana des Portugais au XVIIe siècle, celle des Hollandais au XVIIIè et la prise de pouvoir en 1871-1872 par les Britanniques des possessions hollandaises le long de la côte ainsi que de la ville asanté de Kumasi, située dans la région centrale, les puissances locales se développèrent.

Bien que les puissances militaires et industrielles européennes aient revendiqué leur droit sur l'Afrique depuis les années 1870, la conférence de Berlin de 1884-1885 accéléra la ruée sur ces territoires.

Bien que les puissances militaires et industrielles européennes aient revendiqué leur droit sur l'Afrique depuis les années 1870, la conférence de Berlin de 1884-1885 accéléra la ruée sur ces territoires.

D'autres sièges royaux servaient également à des fins politiques. Historiquement, le droit d'utiliser certains types de siège était sévèrement contrôlé, le roi n'accordant le droit de s'en servir qu'à un nombre très limité de hauts dignitaires loyaux.

Parmi les objets cultuels akan, il en est un qui revêt une importance singulière et qui, de ce fait, est souvent évoqué dans les traditions orales comme l'un de ceux qui seraient descendus du ciel et auraient joué un rôle essentiel dans la fondation des royaumes ; il s'agit du kuduo (bassin en laiton finement décoré ; p. 46 et 47), dont les prototypes, d'après les spécialistes, auraient été fabriqués sous le sultanat mamelouk en Egypte et seraient, en réalité, arrivés dans ces régions forestières vers le XIVe siècle, à l'époque où les marchands dioula y auraient découvert de riches...

Des kuduo à couvercle, fabriqués localement, servaient également de contenants sacrés ; on y conservait le trésor royal dans le mausolée (barim)