Guinée-Bissau

Les jeunes filles et les femmes bijogo portent des poupées dites de fertilité pour indiquer leur désir d'avoir des enfants, montrant ainsi qu'elles sont prêtes au mariage. Elles la tiennent sous le bras, à cheval sur la hanche, comme un vrai bébé qui a donc les jambes tournées vers l'extérieur.

C'est souvent un véritable rostre qui est fixé à la partie sculptée dans le bois pour représenter le poisson-scie. Ces masques aussi sont portés par les initiés cabaro.

Le bœuf domestiqué (vaca bruto en créole) dont les naseaux sont transpercés est souvent figuré dans les masques heaumes qu'arborent les novices cabaro au moment de l'initiation. Il est courant, aujourd'hui, de voir des sorties de ce type de masque à l'occasion de manifestations plus anodines et ludiques.

La base cylindrique évidée surmontée par une tête au long cou annelé placé sous un petit visage aux traits stylisés, la coiffure formant une petite visière sur le front.

Cette figure raffinée provient de la cour du roi Béhanzin au Dahomey, mais elle n'a pas la moindre parenté avec les statuettes fon. Elle représente un homme, debout, les bras bien dégagés du corps, habillé avec le plus grand soin et elle est certainement d'origine bidjogo.

Sur un cylindre de bois conservant des traces de taille, la tête porte un chapeau haut de forme évasé, le visage prognathe est orné de clous de cuivre aux yeux. Ancienne patine d'usage.

Les Bijogo n'occupent qu'une vingtaine d'îles de l'archipel des Bissagos. Déjà signalés dans les récits de voyage portugais du XV° siècle, ils seraient devenus insulaires suite aux invasions Fulbe et Mandingues de Guinée.

The Bidyogo, who live on the large cluster of islands in the Atlantic near Bissau, used carved wooden figures called iran as links with the spirits of deceased ancestors and with Orrebuco Ocoto, the supreme being.

L'ethnie bidjogo (bijago), composée d'environ 15 000 personnes, est localisée dans l'archipel des Bissagos, situé dans l'Atlantique au nord du Ile parallèle, à quelques dizaines de kilomètres de la Guinée-Bissau (Guinée portugaise jusqu'en 1974) dont il fait politiquement partie. Greenberg classe les Bidjogo dans le groupe linguistique atlantique de l'Afrique occidentale.

Les Bidjogo vivent dans l'archipel des Bissagos, au large de la Guinée-Bissau. Ils fabriquent, dans un style réaliste, divers types de masques zoomorphes, chacun revenant à une classe d'âge spécifique, dont il indique le statut social.

Le long de la côte de la Guinée-Bissau, trente îles forment l'archipel de Bidjogo. Ses populations vivent surtout de la pêche et de la production de riz.

Les îles Bissagos ont été découvertes dès 1456 ; sur une trentaine d'îles, dix-huit seulement sont habitées. En 1460, le Portugais Pedro de Cintra, mettant pied à terre, se trouva devant des « ido­les » en bois.

Scène de fête. Dissimulé derrière un masque d'hippopotame en bois sculpté et à la mâchoire inférieure mobile, le danseur tient de sa main gauche un bouclier d'osier circulaire.

Danseur bidyogo arborant une coiffure ornée de cornes de taureau, des bracelets de feuilles, ainsi qu'un pagne rehaussé de perles de verre et de porcelaine.

Le manche légèrement évasé surmonté d'un buste de femme placé sous une partie cylindrique, gravé de bandes parallèles et de petits triangles, se tenninant par un cuilleron allongé et pointu.

Le manche avec un personnage debout sur une base circulaire ornée de clous de tapissier, avec un pagne autour de la taille, les bras le long du corps, le cou annelé et coiffé d'un chapeau plat, le tout reposant sur une partie torsadée et la pointe en métal retenue par des fils de cuivre.

Situé au sommet d'une tige de fer ornée d'anneaux de bronze, ce groupe de personnages en bronze est disposé sur un socle rectangulaire associé à un cône décoré servant d'embout de fixation.