Olifant. Afrique, XVIe siècle. Ivoire sculpté, Paris, musée du quai Branly. Trompe à embouchure latérale en ivoire sculpté.

Fragment d'une statue, le haut du crâne est percé d'un orifice, le front est orné d'une épaisse scarification en tresse.

Aujourd'hui, les Mendés, qui habitent la région, appellent maha yafa («esprit d'un chef») une telle tête trouvée en défrichant un champ.  Cette tête est bâillonnée par une grosse corde. S'agit-il d'une tête de victime destinée au sacrifice, ou celle d'un chef qui, selon la coutume (encore présente chez les Temnés, descendants des Sapis), devait être attaché lors de la cérémonie d'intronisation ?  Tête en pierre. Sierra Leone. Sapi.  Dans le sud et l'est de la Sierra Leone, des agriculteurs et des chercheurs de diamants ont découvert, enterrées dans le sol, de nombreuses sculptures anciennes en pierre, et notamment des têtes...

Aujourd'hui, les Mendés, qui habitent la région, appellent maha yafa («esprit d'un chef») une telle tête trouvée en défrichant un champ.

Salière d'ivoire avec figure assise sur un tabouret tripode, sculptée par les Sapi de Sierra Leone, aujourd'hui dans la collection du Seattle Art Museum.

Les salières bini-portugaises se caractérisent par une sorte d'horreur du vide : toute la surface de l'objet est sculptée avec un goût pour le détail qui ne laisse aucune équivoque quant à la représentation des personnages figurant sur cette œuvre.

Olifant. Sierra Leone. Population sapi, XV-XVIe siècle. La riche iconographie de cet olifant en fait une pièce des plus intéressantes.

Voir autre fiche identique Olifant du début du 16e

Ces cuillers se caractérisent par l'aspect allongé du cuilleron et la sorte de bec que celui-ci forme au point de jonction avec le manche.

En Afrique de l'Ouest, a côte de l'actuelle Sierra Leone. Les Portugais donnèrent le nom de « montagne du Lion » à la presqu'île montagneuse sur laquelle fut édifiée plus tard la capitale Freetown, l'un des plus grands ports d'Afrique.

Alors que les figures du couvercle, par l'inclinaison des corps, le mouvement, s'affranchissent des principes de hiératisme, de frontalité, qui régissent habituellement l'art africain, celles du bas, par contraste, leur obéissent strictement, pour apparaître comme des statues-colonnes (ce qui prouve qu'il est erroné de toujours attribuer ces choix plastiques à des raisons techniques).

Une telle coupe est l'exemple parfait d'une œuvre hybride, résultat d'une interaction culturelle, au monde africain alors que la décoration non figurative use de motifs manuélins (du nom d'une période de l'art portugais, à la fin du XVe siècle).

Un guerrier africain, torse nu, tenant un bouclier de la main gauche, chevauche un éléphant, considérablement rapetissé puisque les pieds du cavalier touchent le sol: il s'agit du choix d'une proportion hiérarchique, consistant à accorder une importance considérable au pouvoir souverain de l'homme.

Le pavillon de cet olifant comporte un décor copié de dessins et de gravures européens, ce qui caractérise les ivoires créés en Guinée et en Sierra Leone, à la fin du XVe et au début du XVI' siècle, à la demande des Portugais.